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La Fondation Coca-Cola pour l’Afrique lance un nouveau programme d’optimisation de l’irrigation dans le Haut-Atlas

  • Un investissement de plus de 3 millions de dirhams pour 880 bénéficiaires
  • Trois projets à Imegdale, Ait M’hamed et Ourika
Objectifs :
  • Préservation des ressources en eau
  • Protection de la biodiversité
  • Amélioration des conditions de vie des populations des communes
Le développement de la zone du Haut Atlas est fortement lié à la valorisation de ses ressources naturelles et à la protection de ses écosystèmes. Du fait des principales activités génératrices de revenus dans ces montagnes telles que l’agriculture et l’élevage, le milieu naturel dans le Haut Atlas subit une forte pression menaçant la disponibilité des ressources hydriques mais également végétales.Dans le cadre de l’initiative RAIN visant notamment à préserver les ressources en eau, la Fondation Coca-Cola pour l’Afrique a lancé un nouveau programme dans le Haut Atlas au Maroc ayant comme objectifs d’améliorer l’irrigation et la gestion de l’eau de plus de 30 hectares de parcelles agricoles et de créer des activités génératrices de revenus pour 880 personnes à l’horizon 2020.Mobilisant un investissement total de plus de 4 millions de dirhams dont 340 000 dollars d’investissement direct de la Fondation et un co-financement de 104 000 dollars, le programme aspire à améliorer sensiblement la gestion des ressources et la vie des populations dans les communes d’Imegdale, Ait M’hamed et Ourika dans le Haut Atlas.Sous l’ombrelle de ce nouveau programme, trois projets distincts ont été lancés. Les deux premiers, à Imegdale et Ait M’hamed, ont pour ambition de briser le cercle vicieux de la détérioration des écosystèmes locaux et de former les habitants à de nouveaux usages en matière de préservation de l’eau et de protection la biodiversité. A travers la construction de bassins de stockage d’eau d’irrigation et la réhabilitation de séguias, l’objectif est de mettre en place des systèmes d’irrigation efficients permettant aux petits exploitants de la région d’améliorer le rendement de leurs parcelles et de générer un revenu additionnel. Sur le terrain, plus d’un kilomètre de canaux d’irrigation seront réhabilités afin de placer 30 hectares de terres dans les deux communes sous un système d’irrigation optimal.Par ailleurs, à travers la création de nouvelles pépinières, la mise à niveau des pépinières existantes et la promotion de la culture des espèces végétales endémiques, des espèces végétales menacées et des espaces végétales sauvages à valeur ajoutée, un autre objectif consiste à restaurer les écosystèmes naturels des deux communes.Le troisième projet porte sur la création d’un jardin de permaculture au sein de Dar Taliba (maison de l’étudiante) de l’Ourika, qui offre à 150 filles issues des villages reculés de la vallée de l’Ourika l’opportunité de poursuivre leurs études au-delà de l’école primaire. Le projet est basé sur un partage participatif des connaissances avec les étudiantes résidentes, qui, à leur tour, partageront les connaissances acquises avec leurs familles et communautés respectives.L’objectif est ainsi d’imprégner les douars avoisinants des bonnes pratiques en matière de préservation de l’eau et de protection de la biodiversité à travers les jeunes filles de Dar Taliba de l’Ourika.La création du jardin de permaculture nécessitera la construction d’un bassin de stockage d’eau d’irrigation, d’une conduite reliant Dar Taliba au puits situé sur Oued Ourika et de conduites de distribution, en plus de la conception et de la mise en place d’un système d’irrigation localisée.Le jardin comprendra une pépinière où près de 25 espèces de plantes médicinales et aromatiques seront plantées comme le thym, la lavande et la sauge. La plupart des espèces de la pépinière seront distribuées aux membres de la communauté pour qu’ils les replantent au niveau de leurs parcelles et une petite quantité sera conservée pour le site pédagogique de démonstration qui servira pour les jeunes internes mais également pour les femmes des douars avoisinant désirant se former.Pour rappel, le projet d’optimisation de l’irrigation dans le Haut-Atlas est le troisième du programme RAIN au Maroc. En effet, la Fondation Coca-Cola pour l’Afrique a déjà mené à bien deux initiatives dans le Royaume. La première, menée de 2009 à 2011 dans la région du Haouz, a permis à plus d’un millier de personnes d’avoir accès à l’eau et à l’assainissement, et a participé à l’augmentation de la productivité des terres agricoles locales. La deuxième initiative, déployée de 2011 à 2015 dans la région de Tata, a permis de restituer plus de 800 millions de litres d’eau à la nature et de réhabiliter 230 hectares d’oasis.À propos de la Fondation Coca-Cola pour l’AfriqueLa Fondation Coca-Cola pour l’Afrique (TCCAF) est un organisme financé à travers la Compagnie Coca-Cola qui met en œuvre des programmes de développement communautaire sur toute l’étendue du continent Africain.Les activités communautaires de la Fondation se concentrent sur trois domaines essentiels de la vie en Afrique: l’eau, en fournissant aux collectivités un meilleur accès à l’eau potable et un meilleur assainissement à travers l’initiative RAIN (Replenish Africa INitiative), la santé, en contribuant au renforcement des systèmes de santé à travers le programme Project Last Mile et l’autonomisation des jeunes à travers le programme YES! (Youth Empowered for Success).En fournissant une assistance dans les domaines les plus critiques, TCCAF s’efforce d’améliorer la qualité de vie des communautés en Afrique et d’élargir les opportunités pour les Africains. De plus, la Fondation Coca-Cola pour l’Afrique est engagée dans l’assistance humanitaire en Afrique, pour apporter les secours nécessaires et l’aide d’urgence en cas de catastrophe.

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