NewsService publicslide

Ecole/Plan d’Urgence: éclatement d’une grosse affaire de corruption

Le Plan d’Urgence de l’Education Nationale: on s’en souvient encore. Il a été conclu sous le mandat du gouvernement Abes El Fassi avec Ahmed Akhchichen comme ministre de tutelle.Montant du plan: 43 milliards de dirhams à investir entre 2009 et 2012.Résultats sur le terrain: pas besoin d’être un expert de la Banque Mondiale pour faire le constat d’un fiasco total.Entre temps, ce plan aura tout de même bénéficié à quelques privilégiés. En effet, d’après Les Inspirations Eco, les juges de la Cour des Comptes « confirment l’existence de deux sociétés qui monopolisaient les marchés du matériel didactique dispensé à plusieurs académies du royaume, comme cela a été clairement mentionné dans le rapport de l’Inspection générale du ministère ».« Le comble, c’est que ces deux sociétés sont la propriété d’une directrice d’académie, bien influente apparemment puisqu’elle garde toujours son poste et a même été promue membre du Conseil supérieur de l’éducation! », poursuit le journal.« En connivence avec les directeurs de certaines académies et des délégués régionaux de l’éducation nationale, ces entreprises commandaient du matériel à des artisans à Casablanca et Salé qu’elles facturent et livrent aux académies en question comme du matériel importé d’Italie ».« Pire encore, il a été relevé que du matériel facturé à coup de milliards n’a jamais été livré ».Des faits d’une gravité inouïe, cela d’autant plus que l’on évoque le chiffre de « 173 marchés confiés aux seules deux sociétés précitées avec un lot de malversations et d’escroqueries ».Pour mesurer l’ampleur de la gabegie:Avec les 43 milliards de dirhams on aurait pu construire 1.000 écoles et collèges, plus de 15 centres hospitaliers universitaires (CHU) ou payer 15% de la dette extérieure! 

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page