Plus question de plafonner les prix des carburants ou de revenir à un quel conque système d’indexation ou de prix maîtrisés ou négociés.
C’est la portée de la dernière sortie du ministre aux Affaires Générales, Lahcen Daoudi, intervenue lundi devant le Parlement.
Raison évoquée? Les pétroliers, en baissant les prix cette semaine, ont offert plus que ce que le gouvernement pouvait décrocher (chose que nous avons fait remarquer lors d’un précédent article).
Ce que semble omettre le ministre c’est que ce système de plafonnement n’avait pas pour objectif premier de faire immédiatement baisser les prix mais surtout d’éviter que les distributeurs ne pratiquent des marges exorbitantes à l’image de ce qu’a révélée l’enquête de la commission d’enquête parlementaire dite Bouanou.
Pour rappel, les prix jugés excessivement chers ont provoqué pendant plusieurs mois un mouvement de boycott sans précédent.