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City Break: comment Al Boraq a fait de Tanger une alternative à Marrakech

L’achat et l’installation d’une ligne de train grande vitesse (LGV) au Maroc n’a pas été sans soulever des critiques et oppositions, notamment vu son coût. Aujourd’hui, après quelques mois de fonctionnement, cette ligne est plutôt un succès.

Ainsi, pour ce qui est du coût, il semble qu’elle est la moins chère de son genre de l’histoire du TGV. En effet, avec une enveloppe totale de 22,9 milliards de dirhams dont près de 80% sous la forme de don et des crédits préférentiels (français et arabes), Al Boraq n’aura finalement pas coûté grand chose au budget de l’Etat.

Mais le vrai succès est ailleurs et il réside particulièrement dans l’engouement des gens. En effet, ce train grande vitesse a très vite pu atteindre son premier million de passagers grâce à l’interconnexion rapide entre Casablanca et Tanger et qui a fait émerger un usage nouveau et inattendu au TGV: le « fast tourisme interne ».

Ainsi, plusieurs Casablancais ont fait l’expérience de se réveiller le samedi matin très tôt pour passer la journée à Tanger et rentrer la fin de la journée comme s’ils partaient simplement dans un autre quartier de la capitale économique.

Les voyages dans le sens inverse sont également de plus en plus facilités.

Cet usage de tourisme interne a fait de Tanger une bonne alternative à l’option Marrakech et a révélé une autre facette à la LGV, qui s’ajoute à celle de faciliter le business, privilégiée au départ.

Ce succès met in fine en confiance l’ONCF qui table désormais sur un objectif de 6 millions de passagers pour les 3 premières années de son TGV.

Voilà ce qu’on peut appeler un succès à grande vitesse.

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