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Eau en bouteille: des lots de la marque Sidi Harazem dangereusement contaminés

C’est un scandale qui ne fait que commencer. Des lots d’eau en bouteille de la marque Sidi Harazem seraient contaminés mais aucune alerte officielle n’a été donnée. L’information a été révélée dans un premier temps par la version francophone du site Hespress sans donner le nom de la marque. D’après lui, la Fédération Marocaine des Droits des Consommateurs affirme qu' »une eau commercialisée à large échelle sur le marché national serait contaminée » et que « le patient zéro dans cette affaire serait la ville de Tiznit où plusieurs tests effectués par l’Institut National d’Hygiène à Rabat ont confirmé la présence de taux élevés de microbes ».Il s’agit en effet de « niveaux importants de bactéries, notamment pour ce qui est de la flore mésophile totale, dépassant les normes autorisées, et plus particulièrement un type de pseudomonas pouvant causer des infections graves chez l’Homme, notamment pulmonaires, septicémiques et urinaires ».On le voit bien ça fait trop de danger et de jargon médical qu’aucune communication officielle de le part des instances concernées (ministère de la Santé, Onssa, Eaux et Forêts, etc.) ne prend la peine de confirmer, d’infirmer ou d’expliquer.Après avoir lancé l’alerte sans mentionner le nom de la marque, en faisant tout de même courir au consommateur le risque de contamination, la FMDC se rattrape en diffusant aujourd’hui un communiqué officiel explicite et détaillé.D’après la copie que nous en tenons il s’agit en effet de lots de la marque Sidi Harazem (dont le crédit sympathie auprès des consommateurs est pourtant très élevé puisque bâti sur plusieurs décennies de confiance et de qualité).Les lots contaminés concernent tout ce qui a été mis en bouteille tout au long de l’année 2019, notamment les formats 0,5 L et 1,5 L.Les populations les plus exposées au risque sont les enfants,  les personnes âgées ainsi que les personnes à faible immunité.La Fédération dénonce ce qu’elle appelle « un silence complice » du ministère de la Santé et de ses services, n’ayant pas fait le nécessaire pour retirer les lots douteux du marché.Voilà un risque majeur de santé publique qui court depuis un an ou presque, traité avec une insouciance qui montre à quel point la protection du consommateur est le cadet des soucis de ceux-là même qui sont censés le protéger! 

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