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Franchises: la fédération appelle à l’aide

Face à une perte en moyenne de 50% de chiffre d'affaires, 30% de magasins fermés, des faillites en série et un important endettement auprès des fournisseurs, le secteur de la franchise n'a pas été épargné par la crise. Au point de pousser la fédération à réclamer un contrat-programme public-privé.

Dans son édition du jour, L’Économiste interroge Mohamed El Fane, président de la Fédération marocaine de la franchise, sur l’enjeu stratégique de développement des enseignes. Il rappelle que « la pandémie Covid a été dévastatrice pour les franchises et le commerce en réseau au Maroc » avec une perte drastique en moyenne de 50% du chiffre d’affaires, des fermetures et faillites d’un nombre non négligeables d’entreprises estimé à 30%, une dette externe auprès des fournisseurs, des bailleurs, des banques et même de l’Etat en accumulation ».Il n’empêche, « la franchise reste un modèle capable de résister et de réagir positivement en dépit de l’effet Tsunami subi de plein fouet par les enseignes ». La crise leur aura au moins permis « de repenser nos business model, nos concepts et pratiques au niveau organisationnel, la formation, la consultance, l’outil informatique, le volet financier et commercial… »Dans ce sens, le journal assure que « la fédération a été accompagnateur, motivateur et référent pour les acteurs privés ». Mais aujourd’hui, elle veut repenser le modèle « non pas de manière holistique mais spécifique, ou en partie pour une relance rapide ». Cela passera par « l’innovation, la mise en place des cercles de qualité, du travail d’accompagnement, de coaching, de mentoring, de formation… ». Sans oublier un accompagnement plus riche à travers du marketing digital…Pour capter de nouvelles opportunités dans un contexte post Covid, le président de la Fédération des franchises conseille, sur les colonnes de L’Économiste, « d’innover pour faire évoluer les concepts et mieux comprendre la vision du client ». Ce qui passera par « une nouvelle segmentation de client » en prenant compte des exigences de consommation nées de la pandémie ». Le journal évoque 3 mesures attendues: « l’accélération de l’indemnité salariale pour le mois de Ramadan, l’abattement sur la taxe professionnelle de 75% pour les années 2020 et 2021 (tenant compte d’une année 2020 avec 4 mois d’activité et d’une année 2021 avec 6 à 7 mois d’activité) ». Enfin, « un contrat programme public-privé pour une orientation sectorielle claire et concrète ».Or aujourd’hui encore, le statut de franchise connaît un vide juridique et réglementaire. Certes, le secteur a des normes et des obligations mais aucun texte loi ne régit cette activité. Selon Mohamed El Fane, président de la FMF, « la Franchise en tant que modèle économique ne dispose pas d’un cadre juridique et réglementaire précis et spécifique. Nous assistons donc à un vide juridique induisant des problématiques majeures. Ce qui entrave le développement des franchises au Maroc ».De l’avis du président de la Fédération, sur les colonnes de L’Économiste, « le vide juridique se caractérise par le contrat de franchise sous droit marocain qui est soumis aux textes de lois régissant les contrats (Droits des obligations et contrats). Par ailleurs, pour les enseignes internationales qui franchisent au Maroc, la plupart soumettent au droit de franchise de leur pays même si la franchise est dupliquée au Maroc ».Source: Le 360

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