Associations: un soutien public de plus de 3,6 MMDH
Les contributions financières et en nature accordées par les départements gouvernementaux, les établissements et entreprises publics aux associations au titre de l’exercice 2018 ont dépassé 3,6 milliards de dirhams, a indiqué le ministère d’Etat chargé des droits de l’Homme et des relations avec le parlement.
Dans son rapport annuel sur le partenariat entre l’État et les associations pour l’année 2018, le ministère a précisé que ces contributions financières et en nature ont bénéficié à environ 22.554 associations, réparties sur 26 des départements gouvernementaux qui ont contribué à hauteur de plus d’un milliards de dirhams (28,51%) au profit de 1.089 associations, tandis que 68 établissements et entreprises publics ont contribué d’un montant qui a dépassé 1,2 milliard (33,84 %) au profit de 10.757 associations, alors que 5 établissements publics autonomes ont accordé une contribution d’un montant supérieur à 5,2 millions de dirhams (0,14 %), bénéficiant à 20 associations.
Deux comptes spéciaux ont octroyé un soutien d’un montant de plus de 1,2 milliard (33,36%) qui a profité à 5 associations, en plus d’une somme dédiée au soutien en nature et à la contribution au renforcement des capacités accordée par les départements ministériels, les établissements et entreprises publics (37 départements et établissements), sa valeur a dépassé 149 millions de dirhams (4,15 %), ayant bénéficié à 10.673 associations, selon le document.
Les départements gouvernementaux, les établissements et les entreprises publics ont conclu en 2018 un total de 9.149 conventions de partenariat avec des associations, dont 8.094 conventions ont été conclues par les établissements et les entreprises publics (88%), tandis que les départements gouvernementaux ont conclu 1.055 conventions (12%), a-t-il ajouté, notant que ces chiffres mettent en évidence la contribution qualitative au financement et au soutien des différents programmes et activités des associations, par rapport aux autres sources de financement et autres soutiens publics.
Ce rapport, poursuit le ministère, vise à publier des informations relatives au financement public des associations, ainsi qu’il constitue une opportunité pour faire le bilan du partenariat entre l’État et les associations et son processus de développement, afin de contribuer à l’évaluation des politiques publiques qui s’y rapportent.
Le rapport sur le partenariat entre l’État et les associations pour l’année 2018 comprend uniquement les données obtenues par les départements gouvernementaux, les établissements et les entreprises publics relatives au financement et au soutien public aux associations, qui ont interagi avec les correspondances du ministère concernant l’élaboration de ce rapport, souligne-t-on.
Ce rapport ne contient pas de données relatives au financement public accordé aux associations par les conseils régionaux, les conseils préfectoraux et provinciaux, a fait savoir la même source, exprimant son souhait que les prochains rapports engloberont toutes les données liées au partenariat avec les associations.
L’année 2018 a été marquée par le lancement de plusieurs chantiers portant sur le partenariat avec les associations de la société civile, notamment la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) 2019-2023, le débat public sur la mise en œuvre du nouveau modèle de développement, ainsi que l’adoption d’un plan d’action dans le domaine de la démocratie et des droits de l’Homme 2018-2021, qui a tenu à impliquer les associations de la société civile dans son élaboration et sa mise en œuvre, rappelle-t-on.
Le Ministère d’Etat chargé des droits de l’Homme et des relations avec le parlement a élaboré, en coordination avec les départements gouvernementaux et les établissements publics, la 4ème édition du rapport annuel sur le partenariat entre l’Etat et les associations pour l’année 2018, conformément aux dispositions de la Constitution d’une part, et en application de la circulaire du Premier ministre n°2003/7 relative au partenariat entre l’Etat et les associations, et en réponse aux recommandations du dialogue national sur la société civile et les nouveaux rôles constitutionnels, conclut le document.
Source: MAP