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Pourquoi Casablanca n’est pas meilleure qu’Istanbul

Hier, 29 novembre 2016, il a été fait étalage dans la presse nationale papier et électronique d’une étude attribuée à un cabinet dénommé Mercer. Une étude qui concerne la qualité de vie à Casablanca comparée à plusieurs autres villes étrangères dont New York, Istanbul, le Caire, Mexico, Lyon, etc.L’un des résultats de l’étude a particulièrement fait polémique car il classe Casablanca devant Istanbul et Belgrade en termes de qualité de vie. Il se serait agit d’un avis de quelqu’un de complètement fan de Casablanca on aurait avalé sans sourciller. Mais là il s’agit de quelque chose qui prétend tout de même à un certain degré de scientificité.Consonews a décidé d’y regardé de près pour comprendre. En effet, parmi les éléments qui plaident pour un tel classement, il y a le bon score obtenu pour l’indicateur Environnement politique et social. Istanbul est tout sauf sûre ces quelques dernières années. Pour Belgrade, le spectre de la guerre civile est encore bien présent dans les esprits.Pour explication, l’indice Mercer est composé de plusieurs indicateurs avec pondération proportionnelle à l’importance accordée à chaque élément (d’où donc le caractère très subjectif d’une telle démarche).Sur l’ensemble, le compartiment Environnement politique et social est  l’élément le plus important car s’accapare la part de 23,5%. Forcément, lorsqu’on est bon à ce niveau, on a plus de chances d’avoir un bon classement final.Les autres éléments sont les considérations sanitaires et médicales, les services publics et transports, les biens de consommation, les loisirs, l’environnement socio-culturel, l’environnement naturel, le logement, l’environnement économique, les écoles et éducation (voir graphique).Il ne fait aucun doute que sur l’ensemble de ces autres indices Casablanca est des plus médiocres : peu de loisirs à part peut être les cafés, peu de jardins publics et autres forets, circulation infernale, transport public délabré, architecture anarchique, patrimoine historique en ruine… Or ce sont ces éléments là qu’on appelle qualité de vie! Car le sécuritaire (stabilité politique et sociale), lui, se réfère à la vie, ou plutôt à la survie! A moins qu’on veuille marketter la ville auprès d’une cible de réfugiés! Car les investisseurs eux n’ont pas peur de prendre des risques. En revanche, ils seraient intraitables sur la qualité de vie, dans le sens consumériste du terme!
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Source L’Economiste

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