Risque de transmission de la grippe aviaire aux humains selon l’OMS

L’épidémie en cours de grippe aviaire chez les animaux présente un risque permanent pour les êtres humains, selon une alerte lancée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ce jeudi. Les populations animales, notamment la volaille, les oiseaux sauvages et certains mammifères, ont été dévastées par cette maladie, indique Maroc Diplomatique.
L’OMS souligne que bien que les virus de la grippe aviaire se propagent généralement parmi les oiseaux, le nombre croissant de détections du virus H5N1 chez les mammifères, qui sont biologiquement plus proches des humains que les oiseaux, suscite des inquiétudes quant à une éventuelle adaptation du virus pour infecter plus facilement les humains.
De plus, certains mammifères peuvent servir de réservoirs pour le mélange des virus de la grippe, ce qui favorise l’émergence de nouveaux virus potentiellement plus nocifs pour les animaux et les humains. En 2022, l’OMS a enregistré des épidémies de grippe aviaire à haut niveau de pathogénicité H5N1 dans 67 pays répartis sur cinq continents, entraînant la perte de plus de 131 millions de volailles domestiques suite à la mortalité ou à l’abattage dans les exploitations et les zones touchées. En 2023, 14 autres pays ont signalé des épidémies, principalement dans les Amériques, alors que la maladie continue de se propager. Face à cette situation, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), l’OMS et l’OMS recommandent instamment aux pays de collaborer dans tous les secteurs afin de sauver autant d’animaux que possible et de protéger les populations humaines.