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Sucre: le Maroc vise à dépasser 40% d’autosatisfaction

Le lancement de la saison de semis de la betterave à sucre dans la région du Gharb a été officiellement inauguré le lundi 23 octobre 2023 à Tekna, dans la province de Sidi Kacem. Ce démarrage, sur un site doté d’un système d’irrigation au goutte-à-goutte, a été marqué par la présence d’acteurs clés, notamment le gouverneur de la province de Sidi Kacem, El Habib Nadir, et Hassan Mounir, le directeur général du Groupe Cosumar.

Au cours de cet événement, Mounir a exprimé son optimisme concernant la campagne en cours, suite aux récentes précipitations. Il a souligné que le Maroc envisage de cultiver 54.000 hectares de betterave à sucre à l’échelle nationale. Cette initiative vise principalement à augmenter la production nationale de sucre, étant donné la demande annuelle du pays, qui s’élève à 1,2 million de tonnes.

Malgré les défis climatiques actuels, notamment le manque d’eau, l’Office régional de mise en valeur agricole du Gharb (ORMVA) a assuré les ressources hydriques nécessaires pour cette campagne 2023-2024. Dans la vision stratégique Génération Green 2020-2030, l’objectif est d’atteindre une superficie cultivée de 23.500 hectares, produisant environ 2,17 millions de tonnes de betteraves et 250.000 tonnes de sucre d’ici 2030.

La campagne agricole 2023-2024 verra l’introduction de subventions pour les engrais afin d’aider à atténuer l’impact du déficit de précipitations, rendant ces produits plus accessibles aux agriculteurs.

De plus, pour stimuler la culture de la canne à sucre, des subventions supplémentaires seront mises en place. En outre, dans le cadre de la Stratégie Génération Green, des innovations telles que l’utilisation de drones et l’adoption de méthodes d’agriculture de précision sont prévues pour dynamiser ce secteur.

Des projets combinant irrigation localisée et énergie solaire sont également encouragés pour garantir des revenus réguliers aux agriculteurs, améliorant ainsi leur niveau de vie. Ces efforts convergent vers une amélioration constante de la rentabilité de la filière sucrière et une augmentation des revenus des agriculteurs.

Avec Le Matin

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