NewsService publicslide

Grève des enseignants : ouverture au dialogue de la part de Benmoussa avec les partenaires sociaux sur toutes les revendications

Un article du quotidien Assabah rapporte ses déclarations.

Pour résoudre la situation de blocage induite par le statut unifié des enseignants, le ministre a utilisé des incitations financières, apaisant ainsi la colère des enseignants grévistes. Ce statut a mis les centrales syndicales dans une position délicate et a engendré une série de grèves. Benmoussa a clairement refusé, lors de sa dernière prise de parole lors du point presse conjoint avec le porte-parole du gouvernement, de révoquer le décret ministériel établissant le statut unifié des enseignants. Il a également rejeté l’idée de le remplacer par un autre décret élaboré en collaboration avec les acteurs du secteur.

Le ministre a affirmé qu’il n’y a aucune « ligne rouge » empêchant l’ouverture d’un débat sur les revendications des partenaires sociaux. Il a mentionné que le nouveau statut comporte plusieurs aspects positifs et a souligné l’importance d’attendre les décisions organiques pour éclaircir les points obscurs. Par ailleurs, Benmoussa s’est engagé à augmenter les indemnités de correction des examens, critiquant le délai actuel de quatre ans pour que les enseignants reçoivent ces compensations, s’engageant à publier un décret établissant des indemnités transparentes versées dès la fin des corrections.

Le ministre a promis d’engager un dialogue avec les partenaires sociaux pour déterminer le montant de ces indemnités en coordination avec le ministère de l’Économie et des Finances. En parallèle, il travaille à instaurer des indemnités pour les enseignants qui souhaitent effectuer des heures supplémentaires.

Benmoussa a également réfuté les allégations concernant l’augmentation des heures de travail, affirmant au contraire avoir clarifié de manière précise les missions et les heures de travail légales dans l’intérêt supérieur des élèves. Concernant le nombre de grévistes, le ministre a contesté les chiffres avancés par les coordinations et les syndicats, affirmant que le nombre d’enseignants ayant participé aux grèves se situe entre 94 000 et 100 000, représentant 30 % du total des enseignants et des fonctionnaires.

 

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page