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L’UGTM, proche de l’Istiqlal, a émis un appel en faveur de la cessation des grèves dans le domaine de l’éducation nationale.

Cette déclaration a été confirmée par Ennam Mayara, leader de l’UGTM et président de la Chambre des conseillers, le mercredi 8 novembre. Est-ce le début de la résolution de la crise qui oppose les enseignants au ministère de l’Éducation nationale? La Fédération libre de l’enseignement, affiliée à l’UGTM, a appelé ses membres le mercredi 8 novembre à mettre fin aux grèves et à retourner en classe.

Ce syndicat affirme que son appel fait suite aux engagements du chef du gouvernement, qui s’est personnellement investi dans ce dossier en tenant une réunion avec les syndicats les plus représentatifs du secteur, une première dans l’histoire syndicale du Maroc. Lors de cette réunion du 30 octobre, Aziz Akhannouch a promis des améliorations au statut unifié des fonctionnaires de l’Éducation nationale, statut fortement contesté. La Fédération libre de l’enseignement considère son appel comme un geste de bonne volonté visant à créer un climat favorable pour la reprise du dialogue entre toutes les parties concernées.

Initialement diffusé sur les réseaux sociaux, cet appel a été confirmé par Ennam Mayara, secrétaire général de l’UGTM, lors de son intervention dans l’émission « Ma3a Ramdani » sur 2M le soir du 8 novembre. Le successeur de Hamid Chabat a souligné que le statut unifié des fonctionnaires de l’Éducation nationale sera révisé sur la base des propositions des syndicats les plus représentatifs engagés dans le dialogue avec le gouvernement. Ces propositions, a-t-il ajouté, ont commencé à parvenir au bureau d’Aziz Akhannouch.

De plus, le chef de l’UGTM a révélé qu’une augmentation des salaires des enseignants était également à l’ordre du jour, avec des promesses du gouvernement en ce sens. Il a insisté sur le fait que ces promesses seront tenues. Ennam Mayara considère que la grève demeure un acquis et restera une option entre les mains des syndicalistes. Il souligne ainsi que si le dialogue n’aboutit pas, les enseignants conservent le droit de reprendre les grèves et de manifester, comme ils l’ont fait massivement à Rabat la semaine précédente.

Source : Le360

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