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Fruits et légumes délaissés : les marques de cosmétiques les réinventent grâce au surcyclage.

Dans cet article, « 20 Minutes » dévoile comment des marques de cosmétiques françaises transforment les déchets alimentaires en ingrédients phares de vos crèmes, sans compromettre leur efficacité. Les fruits et légumes intégrés à vos produits de beauté ne sont pas là simplement pour l’esthétique ou le parfum. Des marques telles que Coslys, Cultiv, Poméol et Kadalys les placent au cœur de leurs formules en tant que principes actifs, en optant notamment pour les « invendus » — ces fruits et légumes jugés « moche » et rejetés par les consommateurs.

Même si ces fruits et légumes sont esthétiquement différents, leur efficacité demeure inchangée en cosmétique, affirme Shirley Billot, fondatrice de Kadalys, spécialisée dans les produits à base de bananes. Les marques préfèrent désormais valoriser les déchets issus des industries ou de l’agriculture, comme le fait Poméol en récupérant des pommes impropres à la vente sur le marché. Julie Prieur Garrouste, responsable innovation chez Poméol, souligne que la concentration en polyphénols ou en actifs dans ces pommes guide leur choix, indépendamment de leur aspect.

Céline Herbaux, responsable marketing chez Coslys, assure qu’un processus de vérification de la qualité des produits garantit leur efficacité malgré l’utilisation de « déchets ». Les marques telles que Kadalys, Cultiv, et Coslys confirment également n’utiliser que des ingrédients biologiques, promouvant ainsi une approche « responsable » de la beauté.

L’utilisation de bananes destinées au rejet, par exemple, devient un choix « responsable » selon Shirley Billot, qui lutte ainsi contre le gaspillage alimentaire. Kadalys parvient à éviter chaque semaine la destruction de 16 tonnes de bananes en les intégrant à ses produits actifs. De son côté, Poméol réutilise même le marc de pomme, composant solide restant après le pressage des fruits, pour ses propriétés antioxydantes.

Coslys, depuis 2016, récupère les enveloppes de châtaignes et de tomates dans les usines alimentaires pour en faire des colorants marron ou des macérats huileux aux propriétés adoucissantes. Laure-Anne de Tastes, fondatrice de Cultiv, a créé sa marque dans le but de revaloriser les légumes et fruits jugés « moche » aux vertus intéressantes pour la peau. Cultiv utilise notamment la betterave, la chicorée, et le melon cantaloup dans ses produits, générant ainsi des revenus supplémentaires pour les agriculteurs.

Source : 20minutes.fr

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