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Culture : le Malhoun au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO au nom du Maroc

L’inscription du Malhoun au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO représente une reconnaissance mondiale envers un héritage marocain authentique, qui constitue l’une des sources artistiques les plus riches du Maroc et un élément clé de l’identité culturelle ancienne du pays, indique un communiqué du ministère. Cette démarche souligne également les efforts soutenus du Maroc, dirigés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en matière de préservation et de conservation du patrimoine culturel marocain.

Dans le cadre de cet événement, Samira Malizi, secrétaire générale du département de la Culture, a exprimé, au nom du Royaume du Maroc, sa gratitude envers le comité d’évaluation, les membres du Comité intergouvernemental, ainsi que le secrétariat de la Convention de 2003, pour l’inscription du Malhoun sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité, souligne le même communiqué.

Le Malhoun, un art présent dans différentes régions du territoire national marocain, représente un symbole fondamental du patrimoine culturel du Maroc, précise le communiqué, ajoutant que cette consécration en tant que patrimoine culturel de l’Humanité reconnaît sa portée humaine et humaniste, ainsi que les efforts déployés par le Royaume du Maroc, sous la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour la préservation de son patrimoine culturel immatériel, conformément aux dispositions de la Convention de 2003.

Par ailleurs, cette inscription récompense le travail collectif significatif réalisé par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en collaboration avec l’Académie du Royaume du Maroc et la Mission permanente du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO, selon la même source. Conformément au dossier présenté devant le comité de candidature de l’UNESCO, le Malhoun est une expression poético-musicale ancienne du Maroc, ayant émergé dans la région de Tafilalet, dans le sud-est du pays, pour ensuite se développer au sein des zaouïas locales, avant de se répandre progressivement dans les grandes villes, où il était principalement accueilli et interprété au sein des corporations d’artisans des cités anciennes.

Source : Maroc diplomatique.net

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