Huile d’olive marocaine, nouvelle cible d’attaque des lobbies agricoles espagnols, après la tomate et la fraise
La tension persiste entre l’Espagne et le Maroc alors que les appels au boycott des produits agricoles marocains se poursuivent en Espagne. Cette fois-ci, c’est l’huile d’olive de la marque Carbonell qui est au centre d’une campagne virulente sur les réseaux sociaux, accusée de concurrence déloyale. Cette situation, révélée dans un article d’Al Ahdath Al Maghribia, souligne les nouveaux défis auxquels est confronté le secteur agricole marocain dans ses exportations vers l’Europe.
Après les récentes controverses entourant la tomate et la fraise marocaines, l’huile d’olive devient la cible des agriculteurs espagnols. Les appels au boycott sont renforcés par des campagnes en ligne incitant les consommateurs espagnols à privilégier les produits agricoles locaux. Cette escalade dans la guerre commerciale entre les deux pays met en lumière les enjeux économiques et politiques qui sous-tendent les échanges agricoles internationaux.
La presse espagnole alimente également cette campagne, mettant en avant les risques perçus pour l’agriculture nationale face à l’augmentation des importations marocaines. Cette situation survient dans un contexte de protestations continues dans le secteur agricole européen, en réaction à la nouvelle politique agricole de l’Union européenne, connue sous le nom de « Pacte vert ».
Les agriculteurs espagnols expriment leur préoccupation quant à la concurrence déloyale résultant des accords de libre-échange, notamment avec le Maroc, qui entraînent une baisse de leur clientèle en raison des prix compétitifs des produits marocains. Cette contestation, qui vise désormais l’ensemble des produits agricoles marocains, souligne les tensions croissantes dans les relations commerciales entre les deux pays.
Cette nouvelle confrontation souligne l’importance des enjeux économiques et politiques dans les échanges commerciaux internationaux, ainsi que la nécessité d’un dialogue et d’une coopération mutuellement bénéfiques pour résoudre les différends commerciaux entre le Maroc et l’Espagne.
