Visas Schengen : BLS adopte un nouveau système de prise de RDV
Face à une recrudescence de plaintes concernant l’obtention de rendez-vous pour le visa Schengen, notamment pour l’Espagne, BLS International, prestataire chargé du traitement des visas, a introduit de nouvelles mesures visant à lutter contre les pratiques abusives des intermédiaires. Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 13 septembre 2024, ces intermédiaires s’accaparaient les créneaux de rendez-vous pour les revendre à des prix exorbitants, provoquant frustration et mécontentement parmi les demandeurs marocains.
Mesures pour un accès plus équitable
Pour contrer ces abus, BLS International met désormais en place un nouveau système de réservation de rendez-vous accessible directement via son site web officiel. Ce système sécurisé, renforcé par des technologies d’encodage et d’authentification multifactorielle, garantit une distribution équitable des créneaux, qui seront mis à jour chaque semaine en fonction des directives des autorités espagnoles. Cette initiative vise à offrir un accès plus transparent à tous les demandeurs, notamment ceux sollicitant un regroupement familial ou un visa étudiant, et à éradiquer le commerce illégal de rendez-vous.
Nouveaux contrôles électroniques à partir de novembre 2024
Par ailleurs, à compter de novembre 2024, de nouvelles mesures de contrôle des entrées et sorties des pays de l’Union européenne seront introduites. Les voyageurs, y compris les Marocains, devront scanner leur passeport à une borne en libre-service automatique lors de chaque entrée sur le territoire de l’UE. Ce dispositif remplacera les tampons traditionnels par un système de contrôle électronique, similaire à celui utilisé pour les citoyens de l’UE.
Le nouveau système, appelé EES (Entry/Exit System), enregistrera les données biométriques des voyageurs, ainsi que leurs dates et lieux d’entrée et de sortie. Ces informations seront conservées pendant trois ans, réduisant ainsi la nécessité de réenregistrement annuel pour les touristes non-européens. Des scans faciaux et des empreintes digitales seront relevés tous les trois ans, offrant un contrôle plus rigoureux et une meilleure gestion des flux migratoires vers l’UE.
