Le zoo d’Aïn Sebâa, situé à Casablanca, n’a toujours pas ouvert ses portes après dix ans de réaménagements, mais fait déjà face à une augmentation de ses tarifs d’entrée. La mairie de Casablanca doit en effet mobiliser davantage de ressources financières pour achever les travaux et combler un déficit prévu de 30 millions de dirhams sur les trois prochaines années. Une solution proposée est de revoir à la hausse les tarifs d’accès, initialement fixés à 50 dirhams pour les adultes et 25 dirhams pour les enfants, comme l’a rapporté le quotidien *Al Akhbar* dans son édition du 22 octobre 2024.
Le conseil communal doit encore débattre de cette augmentation lors de la réunion du même jour. Les fonds supplémentaires sont également nécessaires pour finaliser les aménagements et faciliter le transfert des animaux depuis l’étranger vers ce parc, dont la gestion a été confiée à la société Dream Village. Ce projet de réhabilitation, démarré en 2014, devait à l’origine être finalisé plus tôt, mais plusieurs obstacles ont ralenti sa progression. La mairie reconnaît qu’elle fait face à des difficultés pour assurer un service de qualité tout en prenant en compte les charges de gestion qui débuteront dès l’ouverture prévue en 2025.
Le zoo d’Aïn Sebâa, s’étendant sur environ 13 hectares, dont 10 réservés aux animaux et 3 hectares dédiés aux jeux et loisirs, est un projet emblématique pour la ville de Casablanca. L’objectif est de transformer l’ancien zoo, qui fait partie du patrimoine de la métropole, en un parc moderne répondant aux attentes des résidents en matière d’infrastructures de divertissement. Le financement du projet est assuré par plusieurs entités, notamment la direction générale des collectivités locales avec 130 millions de dirhams, la municipalité de Casablanca avec 80 millions de dirhams, et la région de Casablanca-Settat avec une contribution de 40 millions de dirhams.
Avec Le360
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