300 000 m³ en 24h : les pluies redonnent espoir à l’agriculture marocaine

Les précipitations récentes ont significativement amélioré les réserves hydriques du royaume, notamment dans le Nord. Selon Assabah du vendredi 31 janvier, le barrage Oued el Makhazine a enregistré un apport de 310 000 mètres cubes en 24 heures, portant son taux de remplissage à 68,8 %. Grâce à l’interconnexion des bassins hydrauliques, ces ressources pourront être acheminées vers les régions centrales, atténuant partiellement l’impact de la sécheresse qui touche une partie du pays.
Toutefois, l’impact des pluies reste inégal selon les cultures. Assabah rapporte que les céréaliers du centre et du sud affichent leur inquiétude, les précipitations étant insuffisantes pour redresser la saison. En revanche, les producteurs de pois chiches, de maïs et de petits pois voient ces averses comme une opportunité de relancer leurs cultures.
Les pâturages bénéficient également de cette humidité retrouvée, ce qui devrait réduire la pression sur les éleveurs. Comme le souligne Assabah, la régénération des prairies naturelles pourrait alléger la charge financière liée à l’achat de fourrage, un poids considérable pour les propriétaires de bétail ces dernières années.
Dans les zones montagneuses, les chutes de neige enregistrées à plus de 1 400 mètres d’altitude constituent une autre source d’espoir. Toujours d’après Assabah, la fonte prévue en mars alimentera les rivières, irriguant des centaines de communes et permettant aux petits agriculteurs de cultiver fruits, légumes et céréales, tout en assurant une ressource précieuse pour l’alimentation du bétail.
Malgré ces bonnes nouvelles, Assabah souligne que la situation demeure contrastée. Tandis que le Nord-Ouest bénéficie pleinement de ces précipitations, d’autres régions attendent encore une amélioration durable des conditions climatiques.