Face à l’occupation illégale et anarchique des plages, les autorités marocaines ont lancé une vaste campagne de libération du domaine public maritime, menée avec rigueur par les walis et gouverneurs du Royaume. Objectif : garantir un accès libre et équitable au littoral pour tous les citoyens.
Depuis début juin, les opérations se multiplient, notamment dans le nord du pays. À Tanger, Tétouan, Fnideq ou encore Martil, les forces de l’ordre ont saisi des centaines de parasols, chaises et tables installés sans autorisation, procédant à l’évacuation de vastes zones illégalement privatisées par des exploitants informels.
Des hauts responsables en première ligne
L’engagement est total. À M’diq-Fnideq, le gouverneur Yassine Jari a été aperçu sur le terrain, supervisant personnellement les interventions. Même mobilisation du côté de Younes Tazi, wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, qui suit le dossier de près, avec pour mot d’ordre : zéro tolérance face aux abus.
Les autorités rappellent que ces pratiques sont non seulement illégales, mais qu’elles privent aussi les citoyens de leur droit d’accéder librement aux plages, tout en alimentant un marché informel lucratif, évalué à plusieurs millions de dirhams par saison.
Résistance et rumeurs
Face à cette fermeté, certains exploitants cherchent à mobiliser des jeunes pour contester les décisions, misant sur l’essoufflement des autorités. En parallèle, des rumeurs évoquant une privatisation au profit de grands groupes ont été démenties. L’État réaffirme que l’accès au littoral restera un droit public, ouvert à tous sans privilèges.
Vers une gestion encadrée
Si une régulation est envisagée à terme, elle se fera dans le cadre d’un cahier des charges strict, limitant les autorisations et garantissant le respect des règles.
Une offensive saluée par les citoyens
Sur les réseaux sociaux, les réactions sont massivement favorables, saluant une mesure de justice sociale attendue depuis des années. De nombreux internautes appellent même à généraliser cette opération sur toutes les plages du Royaume.
La saison estivale 2025 marque ainsi un tournant dans la gestion du littoral marocain, avec un État déterminé à mettre fin au désordre au profit de l’intérêt collectif.
Avec Al Ahdath Al Maghribia