La finance islamique au Maroc était attendue pour booster le crédit, conso’ certes mais aussi et surtout investissement. Investissement sans lequel pas de croissance durable, pas d’emplois créés et donc pas de crédit durable…
Bref, il semble que l’on se dirige vers un système de finance islamique amputée des organes investissements matérialisés par le produit Istisnaa استصناع (investissement dans le sens association entre capital et savoir-faire et non achat de matériel). Ce qui exclue de facto des possibilités de financement de projets jeunes promoteurs sur un modèle d’association 50-50!
C’est en tout cas ce que révèle La Vie Eco dans son numéro du 4 novembre. D’après l’hebdomadaire casablancais, la palette d’offres des banques islamiques sera limité aux deux produits d’achats, à savoir Morabaha (bien conso’) et Ijara (bien d’équipement entreprises) (مرابحة و ايجار), des produits dans lesquels les banques jouent leur rôle classique de simples intermédiaires entre le marché monétaire et la demande…:/