Une expérience révélatrice sur les souris
Pour comprendre les effets des vapeurs aromatisées, les chercheurs ont exposé des souris à ces substances sur plusieurs jours. Grâce à des techniques d’imagerie avancées, ils ont pu observer l’impact direct sur les cellules immunitaires pulmonaires. Les résultats, publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences , montrent que certains composés chimiques paralysent les cellules responsables de nettoyer les poumons des particules nocives.
Des poumons plus vulnérables aux infections
L’affaiblissement des défenses immunitaires pulmonaires rend le corps plus exposé aux infections respiratoires. Cette découverte remet en question l’idée répandue que la cigarette électronique est une option sans risque pour arrêter de fumer, malgré l’élimination de substances comme le goudron et le monoxyde de carbone.
Une nouvelle alerte sur les arômes
Les liquides de vapotage, souvent présentés sous des couleurs et saveurs attrayantes, séduisent en majorité une clientèle jeune. Selon l’Anses, plus de 60 % des vapoteurs préfèrent les saveurs fruitées. Cependant, l’étude souligne que ces arômes, combinés aux bases de glycérine végétale et de propylène glycol, ne sont pas sans conséquences.
Un message pour les utilisateurs et les autorités
Alors que le vapotage gagne en popularité, cette recherche ajoute une voix critique au débat sur sa sécurité. Elle alerte également sur les cigarettes électroniques, les autorités pourraient mieux protéger les jeunes contre ces risques. Des restrictions sur les arômes, comme celles déjà mises en place dans certains pays, pourraient être envisagées pour limiter leur attrait.