Comme l’ensemble de l’économie marocaine, l’informel sévit aussi dans celui de la presse et des médias. En effet, d’après un rapport officiel émanant du Ministère public, « le taux des périodiques imprimés et journaux électroniques ayant adapté leurs statuts aux dispositions du Code de la presse et de l’édition ne dépasse pas (en 2018) 13% ».
Dans le détail, sur un total de 3.000 périodiques et journaux électroniques, seuls 381 se sont conformés aux dispositions de la loi et ont procédé à la déclaration de leur publication sur un total de quelque .
Curieusement, Rabat concentre le plus grand nombre de ces médias hors la loi avec avec 895 titres sur un total de 936, soit 95,6%!
Arrive, pour une fois, deuxième avec 639 médias non conformes (sur 774); et Marrakech troisième (334 sur 358).