Le groupe égyptien Pickalbatros continue d’accroître son influence dans le secteur hôtelier au Maroc en acquérant le célèbre complexe Palmeraie Resort à Marrakech, après avoir déjà pris possession du Club Sangho à Marrakech et du Palais des Roses à Agadir. Ces acquisitions, pour un total de 45 millions d’euros, témoignent de la montée en puissance de Pickalbatros, qui gère actuellement 22 établissements en Égypte.
Fondé en 1993 par le groupe Berrada Sounni, le Palmeraie Resort s’étend sur 230 hectares. Il comprend plusieurs établissements phares, dont l’Hôtel du Golf, un cinq étoiles de 315 chambres, et le Palmeraie Palace, qui en compte 314. Ce complexe propose également un centre de conférences pouvant accueillir 3.500 personnes, 13 restaurants et bars, ainsi qu’un centre de fitness complet. Le montant exact de l’acquisition n’a pas été révélé, mais Pickalbatros prévoit de rénover l’ensemble des unités du complexe, une démarche considérée comme l’une de ses plus importantes acquisitions au Maroc.
Le Palmeraie Resort était sous la gestion de la société Rotana, une entreprise majeure de gestion hôtelière au Moyen-Orient, depuis 2020. Pickalbatros ne s’est pas arrêté là, ayant également acquis le Club Sangho de Marrakech (349 chambres) et le Palais des Roses à Agadir (410 chambres), pour lesquels il a alloué près de 600 millions de dirhams à des travaux de rénovation. Ces établissements devraient rouvrir en février 2025.
L’année 2024 marque une étape clé pour Pickalbatros avec des acquisitions stratégiques qui renforcent sa position sur le marché hôtelier marocain. Le groupe a racheté quatre hôtels en difficulté, portant ainsi sa capacité d’accueil à plus de 2.350 chambres au Maroc. Avec un investissement global de 200 millions de dollars, Pickalbatros ambitionne de devenir un acteur incontournable du secteur hôtelier au Maroc.
En plus de ses acquisitions à Marrakech, la première destination touristique du Royaume, le groupe égyptien s’intéresse également à Agadir, ville balnéaire gravement affectée par de nombreuses fermetures d’hôtels dues à la crise actuelle.
Avec Challenge.ma
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