Les membres de la FGD reprochent au Conseil de la ville un contrôle insuffisant de cette société, se contentant de sanctions symboliques malgré les nombreuses plaintes des citoyens. Ils jugent les amendes forfaitaires inefficaces, car elles ne tiennent pas compte de la qualité réelle des services.
Le contrat signé avec cette société représente pourtant un budget de 127 millions de dirhams, soit plus de 10 % du budget annuel de la commune. La FGD demande un renforcement du contrôle sur les prestations de cette société, une révision à la hausse des amendes, et envisage même la résiliation du contrat si les services ne s’améliorent pas.
Par ailleurs, des associations de la société civile dans les quartiers d’El Youssoufia et Yacoub El Mansour critiquent également la répartition inégale des efforts de nettoyage, déplorant que des quartiers populaires comme Doum et Hajja soient négligés au profit des quartiers administratifs et résidentiels (Hassan, Riyad et Agdal), où des équipements modernes ont été déployés.
Pour rappel, le Conseil de la ville de Rabat a signé ce contrat de gestion déléguée avec la société concernée en septembre 2022, rapporte Al Akhbar.