Oignons/Flambée des prix, l’export vers l’Afrique subsaharienne en cause?

Les prix de l’oignon sec, rouge et blanc, ont fortement augmenté sur les marchés de détail, atteignant 10 à 12 dirhams le kilogramme, contre 8 à 9 dirhams en gros. Cette hausse, observée à l’approche de la fin du Ramadan, suscite l’indignation des consommateurs, d’autant plus que d’autres légumes, comme les poivrons, connaissent également une envolée tarifaire.

Une pénurie aggravée par l’exportation

Selon les professionnels du secteur, plusieurs facteurs expliquent cette flambée des prix. L’un des principaux est l’augmentation des exportations vers des pays africains, notamment le Sénégal et la Mauritanie, ce qui réduit l’offre sur le marché local.

De plus, la fin du cycle de production de l’oignon rouge entraîne un épuisement des stocks, limitant ainsi les quantités disponibles. À cela s’ajoute le rôle des spéculateurs, qui contribuent à la hausse des prix en manipulant l’offre sur le marché.

Un retour à la normale attendu après le Ramadan

Le ministère de tutelle tente de rassurer en annonçant une stabilisation prochaine des prix, avec la reprise de la production saisonnière et la baisse de la demande après la fin du Ramadan.

Il est important de rappeler qu’avant le début du mois sacré, les prix de l’oignon étaient particulièrement bas, se situant entre 2 et 3 dirhams le kilogramme, grâce à une offre abondante. À cette période, les autorités avaient prolongé l’interdiction d’exportation jusqu’à la fin de l’Aïd, afin de privilégier l’approvisionnement du marché local.

Avec Al Ahdath Al Maghribia

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