L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) dément formellement les rumeurs faisant état du renvoi d’une cargaison d’huile d’olive marocaine depuis l’Europe à cause de résidus de pesticides. Aucune cargaison n’a été refoulée, affirment les autorités, précisant que les enquêtes menées en Belgique n’ont jamais établi l’origine marocaine du produit évoqué.
Le retrait opéré en 2024 par l’Agence fédérale belge de sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) concernait uniquement un problème d’étiquetage — absence de numéro de lot et de date de péremption — et non une non-conformité sanitaire. Après vérification, l’unité de production citée dans ces rumeurs a été inspectée et jugée conforme aux normes nationales et internationales en vigueur.
L’ONSSA rappelle que le secteur oléicole fait l’objet d’un suivi permanent : 779 autorisations sanitaires ont été délivrées à ce jour et, sur la saison 2024-2025, 439 inspections ont conduit au retrait de 7 licences, à la suspension de 11 autres et à la destruction de 41 tonnes de produits non conformes. Soixante-treize dossiers ont également été transmis à la justice.
L’organisme met en avant le renforcement constant du contrôle des résidus de pesticides, avec un volume d’échantillons passés de 1 536 en 2020 à 6 635 en 2025, couvrant fruits, légumes et olives. Ces analyses sont réalisées dans des laboratoires nationaux agréés selon la norme ISO/CEI 17025 et encadrées par des experts spécialisés.
L’ONSSA réaffirme ainsi la conformité de l’huile d’olive marocaine aux standards internationaux et assure qu’elle continue de veiller à la sécurité des consommateurs tout en protégeant l’image d’un produit emblématique du terroir national.

