Mobilité bancaire/Réglementation: pas de quoi sauter au plafond!

Autre mesure phare qui a pour dernier délai de mise en application ce 1er juillet  : la mobilité bancaire. Pour ceux à qui ça ne parle pas, c’est un peu l’équivalent de la portabilité dans les télécoms. Cela consiste en gros à pouvoir changer de banques sans trop d’entraves procédurales.

La mesure discutée et mise en forme déjà depuis début 2015 a pris du retard à entrer en vigueur. A titre d’exemple, les banques sont censées mettre à disposition de leurs clients des guides de mobilité détaillant les étapes à suivre et tout ce qui va avec. A jour, ça n’est arrivé à aucun d’entre les consommateurs. Si non cela se saurait comme le veut la bonne philosophie populaire!

De plus, la réglementation en question, bien que représentant en soi une avancée significative, ne lève pas un frein majeur devant cet idéal (bien libéral) de mobilité fluide et libre. Vous l’avez déjà en tête : le cas où vous avez souscrit un crédit long terme auprès de la banque que vous voulez changer (prêt immobilier par exemple). Rien ne change : votre compte doit rester domicilié chez celle-ci à mois de faire un rachat (c’est-à-dire re-payer le notaire et les frais d’enregistrement et même re-payer les intérêts en perdant l’effort d’amortissement fourni auprès de la première banque)…

En gros, comme le veut l’esprit poétique populaire, il n’y pas de quoi sauter au plafond !

 

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