Après la décompensation du carburant, de celle annoncée du gaz butane et du sucre, le tour est visiblement venu du pain subventionné (la baguette et pain rond à 1,2 dirham).
Cette fois ce n’est pas le gouvernement qui ouvre le débat mais les professionnels à travers la Fédération nationale de la minoterie représentée par son président, Chakib Alj. Ce dernier évoque dans un article du site medias24.com « des marges négatives, des faillites et des redressements judiciaires en série, ainsi qu’un désengagement du secteur bancaire ». « Seule une décompensation totale sauvera le secteur », « c’est sa conviction », conclue le site.
Le même Alj précise plus loin que la farine nationale (subventionnée) ne représente que 15% des écrasements de blé tendre. « Les 85% restant se font dans un marché libre régi par la loi de l’offre et de la demande ». Cela signifie donc que la situation financière et économique difficile des opérateurs n’est nullement due à la farine subventionnée qui ne représente visiblement qu’une part minoritaire dans leur business. Précisons par ailleurs que les minotiers ne sont pas obligés de faire dans la farine subventionnée tout comme rien n’oblige les boulangers à vendre du pain subventionné.
Alors de quoi parle-t-on au juste?!