Le seuil de chiffre d’affaires de 80 000 dirhams, au-delà duquel un prélèvement de 30 % est appliqué pour les services rendus à un même client, pourrait passer à 100 000 dirhams. Cette proposition, rapportée par L’Economiste, s’inscrit dans les amendements au projet de Loi de Finances 2025. Certains groupes parlementaires suggèrent même de porter ce seuil à 150 000 dirhams ou de supprimer toute limite pour ne pas pénaliser les auto-entrepreneurs travaillant principalement avec un seul client.
Le régime des auto-entrepreneurs a constamment évolué pour équilibrer souplesse et rigueur fiscale, tout en luttant contre les abus comme le faux salariat, où certains employeurs incitent leurs salariés à devenir auto-entrepreneurs pour réduire les coûts sociaux et fiscaux. Pour contrer cette fraude, une retenue de 30 % s’applique depuis 2023 au-delà des 80 000 dirhams de chiffre d’affaires réalisés avec un client unique, bien que cette mesure ait été critiquée pour sa rigidité envers les auto-entrepreneurs mono-clients.
Les taux d’imposition restent inchangés pour les autres activités : 0,5 % pour les activités commerciales, industrielles et artisanales jusqu’à 500 000 dirhams de chiffre d’affaires, et 1 % pour les prestations de services jusqu’à 200 000 dirhams.
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