À partir du 1er octobre, les marques de mode pourront afficher sur leurs produits un score évaluant leur coût environnemental. Ce dispositif, officialisé au Journal officiel, reste toutefois facultatif. Les enseignes auront la possibilité d’indiquer cet écoscore sur une étiquette, via un QR code ou en ligne, afin d’aider les consommateurs à orienter leurs achats vers des choix plus durables.
Issu de la loi Climat et Résilience de 2021, ce nouvel affichage prend en compte plusieurs critères : consommation d’eau, émissions de CO₂, toxicité des matériaux, potentiel de recyclage ou de réparation, émissions de microplastiques lors du lavage, mais aussi un coefficient “fast fashion” lié aux volumes de production. Plus le score est élevé, plus l’impact est lourd pour l’environnement.
Le projet devait initialement devenir obligatoire en 2024, mais il avait été repoussé face aux critiques des industriels du textile, qui pointaient sa complexité et son incompatibilité potentielle avec une future réglementation européenne. Bien que validé en 2025 par Bruxelles, le gouvernement français a choisi de maintenir le caractère volontaire de la mesure, afin de ne pas fragmenter le marché intérieur et de préserver l’adhésion européenne.
Cette première étape ouvre néanmoins la voie à une plus grande transparence environnementale dans le secteur de la mode, l’un des plus polluants au monde.
Avec Strategies.fr