Médina de Casablanca : le Wali fait de sa réhabilitation une priorité

Le wali de la région de Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, semble accorder une importance primordiale à la réhabilitation et à la requalification de l’ancienne médina de Casablanca. Le projet entre actuellement dans sa seconde phase, une étape cruciale nécessitant des solutions concrètes et urgentes pour diverses problématiques, notamment la menace de ruine pesant sur certaines constructions.
En effet, il est impératif de veiller à l’adoption d’une approche sociétale afin de préserver les droits et acquis des habitants et des commerçants, en évitant tout calcul politicien. Selon les informations d’Assabah du mercredi 10 janvier, le chantier bénéficie d’une dynamique positive depuis la nomination du wali de la région de Casablanca-Settat en octobre 2023. Depuis lors, Mohamed Mhidia a effectué plusieurs visites dans la médina, en solo ou en compagnie de responsables communaux, préfectoraux, ou de fonctionnaires de l’Agence urbaine.
Des réunions de travail, dont la dernière remonte au vendredi 4 janvier 2024, ont été organisées, au cours desquelles des consignes strictes ont été émises en vue de trouver rapidement des solutions aux problématiques liées aux projets de réhabilitation. L’un des défis majeurs concerne les 250 constructions menaçant de s’effondrer dans la médina, avec des implications sociales significatives.
Il a été convenu lors de la dernière réunion que la résolution de ce problème passe nécessairement par l’adoption d’une approche administrative ou technique, impliquant l’évacuation et la démolition des constructions, y compris les commerces. Les solutions doivent être intégrées, globales, et mises en œuvre en urgence pour permettre la poursuite du projet de réhabilitation.
Concernant le budget alloué à cette deuxième phase, Assabah rappelle que le projet devra mobiliser un milliard de dirhams, avec une contribution de 15% de la Commune urbaine et de 85% d’autres parties prenantes. Prévue jusqu’en 2028, cette phase vise à améliorer les conditions de vie, renforcer les infrastructures de base, et moderniser les réseaux d’assainissement et de distribution d’eau potable. Ces réalisations s’ajouteront aux avancées depuis le lancement du projet en 2010, impactant non seulement le volet social mais aussi l’attractivité touristique de l’ancienne médina de Casablanca.