Médicaments coûteux : une nouvelle baisse des prix entre en application
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a récemment approuvé une réduction des prix de plusieurs médicaments, incluant des princeps, génériques et biosimilaires, disponibles en pharmacie. Cette décision, officialisée par une publication au Bulletin officiel du 4 juillet, concerne des traitements variés, allant des douleurs neuropathiques aux inflammations articulaires, en passant par la prévention des crises d’épilepsie et la réduction de la dépendance à l’alcool.
Réductions spécifiques de prix
Le prix du médicament anticancéreux « Erluntas » a été abaissé de 9451 dirhams à 8934 dirhams. Pour « Lirapyn », utilisé dans le traitement des crises d’épilepsie partielles, la présentation de 300 mg en boîte de 180 gélules a vu son prix diminuer de 29 dirhams, atteignant 1101 dirhams.
Le médicament « Pradaxa 110mg », indiqué pour traiter les thromboses veineuses profondes et les embolies pulmonaires ainsi que pour prévenir leurs récidives, a également bénéficié d’une baisse de prix significative, passant de 1002 dirhams à 803 dirhams, soit une réduction de 99 dirhams.
Autres baisses de prix notables
Parmi les autres réductions de prix, « Immunohbs 180 UI/ml », une solution injectable utilisée pour prévenir la réinfection du virus de l’hépatite B après une transplantation du foie, a vu son tarif passer de 1111 dirhams à 1035 dirhams. De plus, le « Synagis », médicament destiné à la prévention des infections respiratoires, a enregistré des baisses de 1321 dirhams pour la solution injectable de 100 mg/1 ml et de 1202 dirhams pour la solution injectable de 50 mg/0,5 ml.
Contexte de la réduction des prix
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale. Elle fait suite aux dispositions du décret 2.13.852 publié le 19 décembre 2013, qui définit les conditions et modalités de fixation des prix des médicaments. L’objectif principal est de faciliter l’accès des citoyens aux traitements nécessaires et de réduire les dépenses liées à la couverture médicale.
