
Maroclear, la Bourse de Casablanca et Finances News Hebdo ont organisé, le 19 avril à Casablanca, la 5ème édition du Meeting sur l’information financière, avec la participation de plusieurs experts.
Après avoir balisé plusieurs sujets au cours des précédentes éditions, notamment «La donnée financière au Maroc», «La dématérialisation des marchés financiers», «Les instruments financiers alternatifs» ou encore l’«Intégration économique et convergence des marchés financiers en Afrique», le meeting de cette année s’est penché sur «L’innovation et la technologie au service de la finance».
Une thématique légitimée par les enjeux, contraintes et opportunités induits par la révolution numérique qui touche tous les secteurs, en particulier celui de la finance, et qui vient en réponse aux besoins d’autonomie et d’indépendance formulés par les consommateurs, lesquels demandent, de plus en plus, des services moins coûteux et plus efficaces.
Aujourd’hui, l’arrivée des start-up Fintechs, Blockchains, de l’intelligence artificielle… bouscule les codes de la finance classique et impose aux acteurs financiers d’appréhender autrement leur métier.
«Les nouvelles technologiques induisent des impacts, enjeux et défis majeurs et révolutionnent nos activités. Et cette révolution est en marche au nouveau des dépositaires centraux comme Maroclear», a indiqué, à ce titre, le PDG de Maroclear, Fathia Bennis, dans son mot d’ouverture du Meeting.
Il s’agit, en effet, pour les acteurs financiers d’innover et d’être créatifs pour s’adapter à ce nouvel environnement et faire de ces avancées technologiques des leviers au service du développement de leurs activités.
Pour Nouaman Al Aissami, directeur adjoint au Trésor, «Fintechs, blockchains, Regtech… s’invitent désormais dans le langage courant et ouvrent la voie pour voir comment opérer autrement».
Dans ce cadre, poursuit-il, l’Etat marocain aborde les nouvelles technologies sous trois prismes :
• La stabilité financière, à travers notamment la maîtrise du risque : mise en place d’un cadre de travail relatif à l’intégrité du système financier (création de l’ACAPS, renforcement du rôle de l’AMMC…) et à la surveillance macroprudentielle du risque…
• Le développement des marchés : infrastructures de marché (Bourse de Casablanca, Maroclear…) et développement des différents instruments financiers (OPCC, OPCI, prêt-emprunt de titres, gestion d’actifs pour compte de tiers…).
• L’inclusion financière : l’opportunité qu’offrent les nouvelles technologies pour un accès plus élargi des populations aux services financiers de base.