Savez-vous qui décide des dates limites de consommation ?
« À consommer jusqu’au »… On sait que certains aliments ne doivent pas être mangés après leur DLC. Une date pourtant fixée de manière parfois opaque.

Face à un yaourt périmé depuis trois jours, les réactions sont diverses : « Ah non, je ne peux pas le manger », « Quelques jours ne changent rien ! » ou « Moi, je mange des yaourts périmés depuis deux mois et ils sont encore bons ». Notre rapport à la comestibilité d’un produit diffère sensiblement d’un individu à l’autre et d’une culture à l’autre.
La réglementation européenne impose des mentions sur l’emballage d’un aliment pour indiquer sa durée de vie. Elles se déclinent en deux catégories : la date limite de consommation (DLC) et la date de durabilité minimale (DDM, ex-DLUO).
La DDM apparaît avec la mention « à consommer de préférence avant le » sur les aliments tels que pâtes, riz, farine, conserves, miel, gâteaux secs… Il n’y a pas grand risque à manger un aliment présentant une DDM dépassée, s’il ne sent pas mauvais ou n’a pas mauvais goût – écartez tout de même les boîtes de conserve bombées ou portant des traces de rouille.
En revanche, les produits présentant une DLC nécessitent beaucoup plus de rigueur.
Source: 60millions-mag