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L’OMS identifie l’aspartame comme potentiellement cancérigène

Depuis des décennies, l’aspartame est présenté comme une révolution par les industriels, trouvant sa place dans des boissons populaires telles que le Coca-Cola Zero, le Pepsi Max et le Sprite Zero, mais aussi dans divers produits laitiers, des chewing-gums et bien d’autres produits, au total plus de 1 000 articles contiennent cet additif contesté !

Pourtant, la controverse entourant cet édulcorant n’est pas nouvelle. Présent depuis 40 ans dans notre alimentation, il fait l’objet de critiques régulières. Alors, quels sont les problèmes avec l’aspartame ?

Malgré les affirmations des industriels qui le vantent comme une solution pour perdre du poids, la réalité est tout autre. En mai 2023, l’OMS a conseillé de ne plus consommer d’édulcorants non sucrés, dont fait partie l’aspartame, dans le but de perdre du poids, car aucune preuve ne soutient cette idée.

Plus inquiétant encore, l’OMS a récemment examiné les preuves scientifiques actuelles et suggère que la consommation d’édulcorants est associée à un risque accru de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.

Face à ces mises en garde, le principe de précaution devrait primer. Cependant, malgré la classification de l’OMS, aucune recommandation n’a été faite pour modifier les doses acceptables d’aspartame consommables par jour, en raison du manque d’études scientifiques.

Pourtant, en 2023, l’INSERM a publié une étude inquiétante, montrant que les doses acceptables mesurées sont bien plus basses que les recommandations actuelles, soit entre une demi-canette et une canette par jour. Un signal d’alarme qui appelle à l’action !

Pour l’association foodwatch, il est désormais impossible de continuer à maintenir cet additif dans notre alimentation, surtout lorsque des risques potentiels de cancer sont en jeu.

En outre, l’aspartame n’est qu’une partie du problème. Avec plus de 338 additifs alimentaires autorisés dans l’Union Européenne, les risques liés aux effets cocktail, c’est-à-dire l’interaction entre différentes substances chimiques, augmentent considérablement. Consommer plusieurs additifs tout au long de la journée met notre santé en danger.

Il est donc grand temps de rendre notre alimentation plus saine en agissant dès la source. Réduire le nombre d’additifs autorisés pourrait prévenir les effets cocktail ou cumulatifs. Des exemples existent déjà, comme le secteur du Bio qui n’autorise que 56 additifs.

foodwatch, après avoir réussi à faire interdire le E171 (dioxyde de titane) en France et dans l’UE, se bat actuellement pour l’interdiction des additifs à base de nitrites et de nitrates ajoutés, qui font malheureusement partie des additifs autorisés dans le bio. L’association ne baisse pas les bras dans cette bataille pour une alimentation plus saine et ne lâchera rien !

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