Le scandale des airbags Takata continue de secouer l’industrie automobile. Après plusieurs rappels chez différents constructeurs, Toyota et Mercedes viennent à leur tour de rappeler des milliers de véhicules en raison de défauts sur les airbags. Les modèles concernés incluent notamment la Toyota Yaris et la Mercedes Classe-A, toutes deux équipées d’airbags Takata, dont la défaillance pourrait entraîner des conséquences graves en cas d’accident.
Ce rappel massif a suscité une vive inquiétude parmi les automobilistes. Un père de famille, préoccupé par les risques, confie : “Vous vous rendez compte de l’accident qu’on peut avoir ? Moi je conduis avec mes enfants dans la voiture, imaginez que ça arrive…”. Le problème affecte principalement des véhicules fabriqués entre 1998 et 2019, une période durant laquelle Takata fournissait des airbags pour de nombreuses marques, touchant ainsi une trentaine de constructeurs en France.
Lorsqu’ils sont défectueux, ces airbags peuvent causer de graves blessures. Au lieu de déployer des coussins de protection en cas de collision, des particules métalliques sont projetées vers le conducteur et les passagers, augmentant considérablement le risque de blessures graves, voire mortelles. Heureusement, les véhicules de Renault ne sont pas concernés par ce rappel, la marque n’ayant pas utilisé d’airbags Takata dans ses modèles.
Les rappels de ces véhicules visent à remplacer les airbags défectueux afin de garantir la sécurité des conducteurs et passagers, soulignant une nouvelle fois les enjeux liés à la sécurité automobile.
