Agir contre la surcharge graisseuse amènerait davantage au bien-être!
Se débarrasser de la surcharge graisseuse n'est pas un luxe mais une nécessité pour tous les sexes à partir de l'âge de 22 ans afin d'éviter maladies cardiovasculaires et diabète selon Pr Boukind, Spécialiste de la chirurgie esthétique et réparatrice. Les personnes avec des antécédents familiaux sont en haut de la liste.

Casa Aesthetic Médical Center, sous la houlette du Pr Hassan ElHassan Boukind a organisé ce jeudi 16 juin, une « Wellnessday ». Dédiée au bien-être et à la santé, cette journée a pour but de sensibiliser sur les méfaits de l’excès de poids, la surcharge graisseuse, la malnutrition et leurs répercussions sur notre santé et notre bien-être.
Au Maroc, l’obésité touche près de 10 millions de personnes, selon les chiffres du HCP (Haut Commissariat au Plan). Et 25 % des personnes âgées entre 45 et 59 ans sont en situation de pré-obésité ou d’obésité morbide. Des chiffres qui sont, malheureusement, en constante évolution. « D’où la sonnette d’alarme. », lance Pr Boukind. Et de poursuivre « L’information et la sensibilisation est cruciale car cela permettrait de fléchir cette tendance. « Il s’agit d’une approche de prévention.», renchérit le chirurgien-plasticien.
Il est donc important d’agir avant d’arriver au stade d’obésité. De multiples techniques, combinées à un mode de vie sain, permettent d’éviter une situation d’obésité et de mal-être. « Il ne faut pas attendre d’atteindre 100 kg pour décider de s’attaquer au problème. Dès qu’on constate qu’on a quelques kilos en plus, il faut réagir », explique Pr Boukind.
Le coolsculpting figure parmi les multiples techniques proposées par Casa Aesthetic médical Center pour lutter contre les kilos superflus. Très prisée en ce moment, au vu de ses résultats spectaculaires sur la graisse localisée, le coolsculpting est une technique recommandée pour des personnes (en quête d’un corps filiforme)souffrant de surcharge graisseuse.
Surpoids & Bien être ne vont pas ensemble
A l’approche de l’été, la chasse au kilos superflus s’accentue. Maillot et petites tenues obligent. Bourrelets, peau d’orange, culotte de cheval, … doivent à tout prix disparaître. Alors comment s’en débarrasser ? Aujourd’hui, la médecine esthétique propose une multitude de techniques non invasives adaptées aux différentes attentes.
En effet, le traitement pour une surcharge pondérale modérée est tout à fait différente d’une prise en charge où l’IMC (Indice de Masse Corporelle) est trop important. Quand l’IMC est égal ou supérieur à 30, on parle d’obésité. Dans ce cas, la prise en charge sera multiple et relativement conséquente. Selon Pr Boukind, l’obésité nécessite une approche globale, intégrant une prise en charge comportementale, voire chirurgicale. »
En revanche, quand il s’agit de graisse localisée avec quelques kilos en plus (3 à 5 kg), on peut faire appel à des techniques non invasives. Il s’agit donc de deux approches différentes, une approche de longue haleine et une court-termiste.
La Coolsculpting ou le traitement par le froid, cryolipolyse, fait partie des techniques innovantes extrêmement en vogue en ce moment. Ce succès est justifié par les résultats bluffants, obtenus en un lapse de temps réduit.
Alors de quoi s’agit-il ? Et à qui s’adresse le coolsculpting ?
Technique soft, le coolsculpting a été lancé aux USA en 2008. Elle consiste à traiter la graisse localisée, qui s’est accumulée avec le temps (un taux élevé de triglycérides, dû aux mauvaises habitudes alimentaires et/ou un manque d’activité physique).
La technique cible les amas graisseux d’une zone donnée chez des personnes en léger surpoids.
Dans une grande majorité des cas c’est autour du ventre que les tissus adipeux disgracieux ont tendance à s’accumuler, mais d’autres zones peuvent être concernées notamment au niveau du dos, des hanches, culotte de cheval, avant-bras, intérieur des cuisses, etc.,
Comment cela se passe-t-il ?
Une consultation médicale est nécessaire pour déterminer la zone ou les zones à traiter. Ensuite, le traitement peut démarrer. L’appareil, va à l’instar d’un siphon, aspirer la graisse. Grâce au froid, la zone en question est totalement anesthésiée et la sensation de douleur finit par disparaître au bout de quelques minutes. Un coussinet est placé entre la peau et l’appareil pour éviter une brûlure au froid. A la fin de la séance (il faut compter environ une heure/zone) la partie traitée est quasiment gelée et violacée, un massage est recommandé pour restimuler la circulation de sang, en vue de recouvrer une couleur de peau normale, mais surtout favoriser l’élimination des graisses. Une boisson diurétique pourrait aider à accélérer ce drainage.
Si les résultats ne sont pas immédiats, la diminution des cellules adipeuses est enclenchée et l’impact du coolsculpting est palpable quelques semaines après le traitement.
En plus d’être une technique non invasive, ne nécessitant pas beaucoup de temps de traitement (donc pas d’arrêt de travail, ni de multiples va et vient chez le médecin et aucune injection de produits ou autres), le coolsculpting peut avoir des résultats durables, s’il est couplé d’une hygiène d vie saine (activité physique et régime alimentaire équilibré).
Source: Communiqué officiel