Aïd Al-Adha 1444 : l’offre est suffisante et couvre largement la demande
L’offre nationale globale en animaux destinés à l’Aïd Al-Adha de l’année 1444 est estimée à 7,8 millions de têtes, selon le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. Cette offre comprend 6,3 millions d’ovins et 1,5 million de caprins, ce qui dépasse largement la demande estimée à 5,6 millions de têtes, comprenant 5,1 millions d’ovins et 500 000 caprins.
Le ministère a également souligné que 214 000 unités et fermes d’engraissement préparant les petits ruminants pour l’Aïd ont été enregistrées à l’échelle nationale. De plus, plus de 6,86 millions de têtes ovines et caprines destinées au sacrifice de l’Aïd ont été identifiées et marquées par la boucle Aïd Al-Adha, permettant ainsi la traçabilité des animaux depuis le producteur jusqu’au consommateur.
Cependant, le ministère a noté que la filière ovine a été déséquilibrée en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19 et de deux années de sécheresse, ce qui a perturbé la régularité de la reproduction du cheptel. De plus, l’inflation des prix des intrants a entraîné une hausse des coûts de production.
Pour garantir la stabilité des prix à la consommation et protéger le cheptel national, le gouvernement a exceptionnellement autorisé l’importation d’ovins destinés à l’abattage. Des mesures de soutien ont été mises en place, notamment la suspension des droits de douane et de la TVA à l’importation, ainsi qu’une subvention de 500 dirhams par tête pour l’importation des ovins. Les importations ont été effectuées en respectant les procédures établies pour assurer la qualité sanitaire des animaux.
Le ministère de l’Agriculture continue de mettre en œuvre son programme de préparation pour l’Aïd Al-Adha, en surveillant en permanence l’approvisionnement du marché en animaux destinés à l’abattage et en suivant l’état sanitaire du cheptel. Cette surveillance se fait en concertation avec les professionnels des filières ovine et caprine, notamment l’Association nationale des ovins et caprins (ANOC) et la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR).
avec MAP
