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Favoriser la qualité des produits alimentaires : marques vs. premiers prix

Une étude récente de 60 millions de consommateurs remet en question l’idée préconçue selon laquelle les produits alimentaires premiers prix seraient systématiquement de moindre qualité. Selon cette enquête, les produits premiers prix, notamment les moins transformés, sont aussi bénéfiques pour la santé que leurs homologues de marques renommées.

Les conclusions de cette enquête, révélées par le magazine ce jeudi, démontrent que la qualité des produits premiers prix n’est pas à sous-estimer. Plus de 100 articles ont été minutieusement analysés pour évaluer la qualité des gammes premiers prix, qui gagnent en popularité parmi les consommateurs français, particulièrement face à l’augmentation des prix. En effet, leurs ventes ont grimpé de près de 20% depuis le début de l’année, d’après les données partagées par le magazine.

Des consommateurs, tels que Nacima, attestent de la qualité des produits premiers prix non transformés, incluant des produits laitiers, du pain et du sel. Selon elle, leur efficacité est équivalente à celle des produits de marque, sans véritable différence de goût. Cette consommatrice parvient à économiser en moyenne près de 30 euros par mois rien qu’en achetant des produits laitiers premiers prix. Les produits non transformés semblent offrir des similitudes frappantes, confirme Sophie Coisne, rédactrice en chef de 60 millions de consommateurs, lors de son intervention sur RMC.

Cependant, la différence s’accentue sur les produits ultra-transformés. Corinne, par exemple, privilégie des denrées premiers prix comme des gâteaux, des biscuits au chocolat et des tartes. Néanmoins, selon l’enquête, ces produits ultra-transformés, qu’ils soient de marque ou premiers prix, contiennent des additifs préoccupants pour la santé.

L’étude met en évidence que pour certains produits tels que les oeufs et les viandes, il est préférable de se tourner vers des marques reconnues, en raison des conditions d’élevage des animaux. Imtiaz souligne cette précaution en exprimant sa réticence à acheter de la viande ou du poulet premier prix, conscient des possibles impacts liés aux conditions d’élevage.

Notamment sur les jambons à petits prix, l’enquête met en lumière la présence d’additifs néfastes pour la santé, comme le nitrite associé au cancer colorectal. Sophie Coisne alerte les consommateurs sur cette réalité inquiétante et conseille d’éviter les jambons premiers prix, étant souvent les porteurs de cet additif problématique.

En somme, l’étude met en avant une conclusion nuancée : les produits non transformés premiers prix se valent souvent face à leurs équivalents de marque, mais une vigilance accrue est nécessaire pour les produits ultra-transformés et pour les articles comme la viande et les oeufs, où la qualité peut varier en fonction des conditions de production.

Source : Bfmtv.com

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