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Surveillance rigoureuse de la qualité de l’huile d’olive par l’ONSSA

 

L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) au Maroc joue un rôle essentiel dans la préservation de la qualité de l’huile d’olive, l’un des trésors du pays. À travers ses inspections régulières, cet organisme garantit la conformité des installations de trituration d’olives, consolidant ainsi la confiance des consommateurs. À Béni Mellal et dans d’autres régions renommées pour la production d’huile d’olive, l’ONSSA redouble d’efforts pour préserver la qualité et la renommée de ce produit culinaire emblématique.

Mohcine Bakdim, inspecteur au service de surveillance des produits d’origine végétale au bureau de l’ONSSA à Béni Mellal, souligne l’importance des actions de l’office : « Nos inspecteurs examinent avec une précision méticuleuse les installations de production. Chaque processus est minutieusement analysé, rien n’est laissé au hasard. Des autorisations sanitaires à la traçabilité des produits, tous les aspects sont scrupuleusement étudiés. Lors de ces visites, chaque étape de la production est évaluée. La moindre déviation est non seulement relevée, mais peut également entraîner des conséquences juridiques sévères. »

Les producteurs reconnaissent l’impact positif de ces contrôles sur leur propre réputation. Un gérant d’une installation de trituration déclare : « L’approbation de l’ONSSA assure une traçabilité. Si une étape est omise, cela se reflète sur la qualité. » Il encourage les acheteurs à privilégier les huiles issues d’installations agréées par l’ONSSA. En outre, il partage son point de vue sur la production en notant que les installations dotées de puits ont mieux résisté à la sécheresse. Cependant, celles ne disposant pas d’irrigation locale prévoient une baisse significative de leur production, pouvant atteindre jusqu’à 40%.

La lutte contre les aléas climatiques impacte également l’économie de la trituration. Avec des coûts de production oscillant entre 80 et 83 dirhams par litre et un prix de vente fixé à 90 dirhams, la marge bénéficiaire est étroite, particulièrement pour ceux touchés par la sécheresse.

Source : Le360

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