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Déficit financier d’un milliard de dirhams pour la mairie de Casablanca en 2024, selon le projet de budget.

Cette situation alarmante a été révélée par certains membres du conseil municipal, notamment Ahmed Brija, président de la Commission des équipements publics et chef du groupe des élus du PAM au Conseil de la ville.

D’après les informations de l’édition du jour du journal Assabah, ce déficit correspond au montant supplémentaire emprunté à la Banque mondiale il y a plus d’un an pour finaliser des projets visant à renforcer les ressources de la ville et sa numérisation.

Ahmed Brija a souligné, lors des discussions budgétaires pour 2024, la gravité de ce déficit prévu, appelant à une action collective au sein du Conseil de la ville pour trouver des solutions concrètes et éviter d’atteindre un tel niveau de déficit. Il a également mis l’accent sur l’importance d’optimiser la collecte des ressources, supervisée par les vice-présidents du Conseil.

Les prévisions pour l’année 2024 indiquent des recettes de 4,5 milliards de dirhams pour la ville, une augmentation relativement faible par rapport aux 4,2 milliards de dirhams en 2023. Cependant, les dépenses courantes et obligatoires, ainsi que les frais de gestion de la ville, entravent la possibilité de dégager un excédent pour financer des projets d’infrastructure.

Ainsi, Casablanca se retrouve avec un déficit budgétaire considérable qu’elle devra combler. Ce montant, selon la majorité des élus, s’avère insuffisant pour répondre aux besoins des habitants, y compris les projets engagés dans le cadre du plan d’action de la ville. Bien que la mairie aspire à une croissance annuelle des recettes de l’ordre de 10% d’ici 2028 pour mobiliser des financements, elle doit également faire face à des dépenses conséquentes liées à des dettes, des redevances et des jugements à son encontre, représentant plus d’un tiers de son budget.

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