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Viande rouge liée au diabète de type 2 et aux maladies cardiovasculaires : étude de l’université de Hong Kong (HKUMed).

Cette analyse des habitudes alimentaires et des données de santé de millions de personnes indique un lien entre la viande rouge et un risque accru non seulement de maladies cardiovasculaires (MCV), déjà identifié dans des études antérieures, mais également de diabète de type 2. Publiés dans l’European Heart Journal, ces résultats confirment les risques cardiovasculaires et mettent en lumière un risque métabolique supplémentaire associé à la consommation de viande rouge.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé la viande transformée en tant que cancérigène du Groupe 1 pour l’Homme, et la viande rouge dans le Groupe 2A, probablement cancérigène. Ces conclusions soulignent les dangers potentiels d’une consommation excessive de viande pour la santé humaine. Le Dr. Jane Zhao Jie, professeur à l’HKUMed et auteur principal de l’étude, met en évidence une augmentation de la consommation de viande transformée, de beurre et de céréales raffinées, illustrant ainsi le passage d’un régime alimentaire oriental à un régime occidental, ce qui pourrait avoir des implications néfastes pour la santé, notamment à Hong Kong, où les importations de viande continuent d’augmenter.

Les maladies cardiovasculaires demeurent la principale cause de décès à l’échelle mondiale. Le diabète de type 2 est courant et représente un facteur de risque établi pour les maladies cardiovasculaires. La viande rouge, en tant qu’aliment commun, attire de plus en plus l’attention en raison de ses possibles implications pour la santé. Cette méta-analyse à grande échelle, couvrant 4 462 810 participants à partir de 43 études sur les maladies cardiovasculaires et 23 études sur le diabète, montre que :

– Une consommation accrue de viande rouge, qu’elle soit transformée ou non, est associée à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2.
– Dans un contexte occidental, la consommation de viande rouge transformée, de produits laitiers gras, de beurre et de céréales raffinées demeure plus élevée.
– En revanche, dans un contexte oriental, le régime alimentaire se caractérise par une consommation plus élevée de céréales complètes, de légumes et de fruits de mer.
– Le risque de diabète de type 2 lié à la consommation de viande rouge transformée est de 0,96 dans un contexte oriental et de 1,51 dans un contexte occidental.
– De même, le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) lié à la consommation de viande rouge non transformée est de 0,71 dans un contexte oriental et de 1,13 dans un contexte occidental.
– En d’autres termes, le risque d’AVC et de diabète de type 2 est moindre dans un contexte oriental, attribuable à une alimentation caractérisée par une plus grande quantité de légumes et de fruits de mer et une moindre consommation de viande rouge.
– Une augmentation de 50 g/jour de consommation de viande rouge transformée est associée à un risque 26 % plus élevé de maladies cardiovasculaires et à un risque 44 % plus élevé de diabète de type 2.
– Cependant, dans un contexte oriental, les risques demeurent moindres en raison d’une consommation plus élevée de céréales complètes et de légumes, ainsi qu’une consommation moins élevée de viande rouge.

En somme, cette étude, la plus vaste menée à ce jour, conclut que 100 g/jour de viande rouge non transformée sont toujours associés à un risque 11 % plus élevé de maladies cardiovasculaires et à un risque 27 % plus élevé de diabète de type 2. Ces conclusions sont alarmantes : restreindre la consommation de viande rouge est recommandé non seulement pour des raisons de santé cardiométabolique mais aussi pour des considérations environnementales.

Source : Santelog.com

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