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Tourisme : le Maroc s’attend à un prochain boom des arrivées

Tourisme : Les Préparatifs du Maroc pour son Prochain Essor

Cette année, le Maroc a été mis à l’honneur lors du World Travel Market de Londres, où la ministre marocaine du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a inauguré cet important événement du secteur du voyage et du tourisme début novembre, dans la capitale britannique. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale du royaume visant à attirer 26 millions de visiteurs annuels d’ici 2030, un objectif que la ministre estime réalisable. Pour concrétiser cette ambition, le Maroc multiplie les actions.

« Nous vivons une période passionnante pour le secteur du tourisme au Maroc, portés par une croissance continue sous la direction visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Notre objectif de devenir une destination de premier plan prend de l’ampleur », a déclaré la responsable du tourisme marocain à l’issue du forum de Londres.

Stratégie marketing offensive, partenariats aériens, expansion de la capacité hôtelière…
À partir de 2024, le pays abritera une nouvelle Agence marocaine du tourisme, résultant de la transformation de l’actuel Office national marocain du tourisme (ONMT), a annoncé Fatim-Zahra Ammor lors d’une récente séance parlementaire présentant le budget sectoriel pour l’année à venir. Une dizaine de nouveaux bureaux s’ajouteront aux déjà existants à travers le monde, en particulier en Europe et en Amérique, dans le but de maximiser la promotion de la destination touristique.

Pour l’année en cours, le Maroc vise déjà l’accueil de 14 millions de touristes et des recettes de 110 milliards de dirhams, soit plus de 9 millions d’euros. Ceci serait une première, et les autorités restent confiantes grâce à la haute saison d’octobre et à divers événements internationaux organisés dans le pays. Selon Seloua Berrada, président de l’Association régionale des agences de voyage de Marrakech-Safi, la vision royale a permis de surmonter rapidement les défis, notamment le séisme d’Al Haouz en septembre dernier.

En avril 2022, le Maroc a lancé sa nouvelle marque internationale, « Maroc Terre de lumière », mettant en avant ses richesses et sa diversité culturelle. L’objectif est de positionner le pays parmi les destinations les plus prisées et de renforcer son attractivité, en particulier auprès des jeunes voyageurs.

Les autorités travaillent également sur le renforcement du trafic aérien, signant des partenariats avec des opérateurs tels que la compagnie low-cost Transavia. Cependant, il est reconnu que l’augmentation de la capacité d’accueil est essentielle, avec un objectif d’environ 40 000 lits supplémentaires d’ici 2030, selon la ministre.

Ces initiatives sont saluées par les professionnels du secteur, bien que certains estiment que davantage d’implication des grandes compagnies aériennes est nécessaire. Seloua Berrada souligne qu’une partie des vols à Marrakech sont actuellement des vols low-cost, et il plaide pour plus de vols réguliers avec Royal Air Maroc vers toutes les régions du pays.

Un autre défi à relever est la question de l’informel, touchant plusieurs filières du secteur. Selon Berrada, l’informel représente un défi majeur à Marrakech, et il appelle à une action vigoureuse contre ce phénomène, soulignant que cela pourrait affecter une partie des retombées touristiques attendues, notamment avec la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2025 et la Coupe du Monde de football en 2030.

Regard tourné vers l’Atlantique
Au-delà du contexte national, le Maroc souhaite renforcer sa position en tant que destination touristique régionale en lançant une stratégie dédiée au tourisme atlantique, une vision initiée par le roi Mohammed VI le 6 novembre dernier à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche Verte. Cette stratégie vise à mettre en valeur les atouts de la région en tant que destination prisée pour le tourisme balnéaire et saharien.

Il est évident que le Maroc se prépare activement à un essor touristique mondial, avec encore sept années pour exploiter pleinement son potentiel.

Source : Afrique-latribune.fr

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