slideFinances-CréditNewsService public

Dette publique: les crédits contractés vont essentiellement aux dépenses de fonctionnement!

Selon les dernières estimations du Haut-Commissariat au plan (HCP), la dette publique globale du Maroc, incluant la dette extérieure et intérieure, atteindra 85,2% du PIB (environ 1300 milliards de dirhams) en 2024, contre 85,6% en 2023.

Depuis l’arrivée du gouvernement Akhannouch en octobre 2021, cette dette n’a cessé d’augmenter, dépassant même les niveaux observés durant la crise sanitaire de 2020 et 2021.

Malgré les promesses du gouvernement de réduire le taux d’endettement à partir de 2024, le maintien de ce niveau est justifié par la nécessité de ne pas compromettre la croissance économique.

Cependant, les chiffres montrent que l’endettement sert principalement à financer les dépenses de fonctionnement des ministères et des services publics, sans véritable impact positif sur l’économie ou l’emploi. Un classement de mars 2024 par le site américain « Insider Monkey » place le Maroc au 17e rang des pays les plus endettés auprès du FMI.

Les conditions des emprunts récents, notamment en termes de maturité et de taux d’intérêt, pèsent lourdement sur les générations futures. Les intérêts de la dette ont augmenté de 15,7% en un an, atteignant près de 31 milliards de dirhams fin octobre 2023. Cette situation compromet l’avenir financier du pays sans apporter de réels bénéfices économiques ou d’emploi pour les jeunes générations.

Avec Maroc Hebdo

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page