Le Maroc est aujourd’hui le deuxième pays au monde à adopter ChatGPT, juste après l’Inde, selon une enquête récente du Boston Consulting Group. Le rapport met en lumière la connaissance généralisée de cet outil dans le pays, avec 80 % des Marocains familiers avec ChatGPT et 38 % l’utilisant quotidiennement. Cette adoption massive dépasse même celle de grandes puissances comme les États-Unis ou la Chine, plaçant le pays en première ligne dans la transformation digitale et éducative grâce à l’intelligence artificielle.
L’intégration de ChatGPT dans l’éducation redéfinit les méthodes d’apprentissage, en offrant des expériences personnalisées et en améliorant l’accès à des ressources éducatives de qualité. Les centres de formation comme 1337, situés à Khouribga, jouent un rôle clé dans cette adoption en enseignant les technologies de pointe. L’enquête souligne également que 60 % des utilisateurs marocains privilégient ChatGPT comme outil de recherche par rapport aux moteurs de recherche traditionnels, grâce à ses caractéristiques de confort, de commodité et de personnalisation.
Malgré ces avancées, les craintes liées aux pertes d’emplois et à la sécurité des données persistent. Des débats sont en cours au sein du gouvernement marocain pour réguler l’utilisation des outils d’intelligence artificielle, reflétant une volonté d’équilibrer progrès technologique et gestion des risques. En parallèle, l’étude révèle que 44 % des utilisateurs marocains se disent satisfaits de ChatGPT, même si 22 % expriment des inquiétudes et 34 % ressentent un conflit face à son utilisation.
Le Maroc, avec une population jeune et connectée, est en passe de devenir un leader technologique en Afrique et au-delà. Tout en adoptant ces outils innovants, le pays investit également dans des infrastructures numériques pour maximiser leur potentiel. L’avenir de l’intelligence artificielle au Maroc semble prometteur, bien qu’une approche mesurée soit nécessaire pour garantir des bénéfices à long terme.
SOURCE: altayar