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La culture de la pastèque à Zagora : entre sécheresse et controverse environnementale

La persistance de la culture de la pastèque dans la région de Zagora, malgré les graves pénuries d’eau, alimente de vives polémiques. Des ONG locales et des représentants de la société civile ont récemment interpellé le ministère de l’Intérieur pour alerter sur l’impact de cette culture sur les ressources hydriques et les écosystèmes locaux.

Un déficit hydrique alarmant

Selon le journal Al Ahdath Al Maghribia , Zagora souffre d’un déficit en eau chronique, aggravé par des années consécutives de sécheresse. Malgré des mesures gouvernementales visant à limiter cette culture, les surfaces consacrées à la pastèque, fortement consommatrice d’eau, continuent d’augmenter. Cette expansion met en péril des cultures stratégiques, comme les dattiers, essentielles pour l’économie locale et la subsistance de nombreuses familles.

Une mobilisation des ONG

Les ONG dénoncent l’absence d’application stricte des décisions du gouverneur, prises pour interdire ces cultures non endémiques. Elles soulignent que ces pratiques accentuent l’assèchement des réserves en eau, dégradant des oasis entières et poussant des habitants à quitter la région pour éviter le « soif ». Les lettres envoyées aux autorités insistant sur la nécessité d’interdire formellement la culture des pastèques et des melons dans la province.

Conséquences socio-économiques

La crise hydrique provoquée par ces cultures dépasse l’environnemental pour devenir une question démographique. De nombreux résidents fuient la région, aggravant la désertification sociale et économique de Zagora. Les ONG appellent à une intervention urgente pour préserver les ressources en eau et soutenir des activités agricoles plus adaptées au climat aride.

Les semences en question

L’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) a tenu à rassurer les consommateurs sur un autre sujet de controverse : les pastèques cultivées au Maroc ne proviennent pas de semences génétiquement modifiées. Cependant, cette déclaration ne répond pas aux préoccupations principales des ONG, centrées sur l’impact environnemental.

Source : Le 360

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