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L’État s’engage pour sauver le secteur du pain et de la pâtisse

Le secteur boulanger-pâtissier, confronté à une augmentation des coûts de production et à une concurrence déloyale de l’informel, bénéficiea d’un appui stratégique avec un contrat-programme dont la signature est attendue en 2025. Cet accord, élaboré depuis 2018 avec le soutien du ministère de l’Agriculture, avait vu sa mise en œuvre retardée par la pandémie de Covid-19. Ce programme de cinq ans, soutenu par une enveloppe gouvernementale de 775 millions de dirhams, promet un véritable souffle.

L’une des premières mesures actées est le maintien du prix du pain de base à 1,20 dirham. Un cahier des charges détaillera prochainement les normes d’hygiène et de sécurité, ainsi que les normes applicables aux boulangeries modernes et traditionnelles. Cette démarche vise à clarifier les exigences et à structurer le secteur, souvent affecté par une prolifération de petites boulangeries informelles.

En parallèle, le gouvernement prévoit d’accompagner la modernisation des boulangeries traditionnelles et modernes. Cela inclut le financement du renouvellement des équipements, la mise en conformité avec les normes établies et l’octroi de primes pour les investissements nécessaires. Une garantie d’État permettra également aux professionnels d’accéder à des crédits bancaires à court terme pour soutenir leurs stratégies de développement.

L’accord, qui réunit la Fédération nationale de la boulangerie-pâtisserie (FNBP) et les ministères de l’Intérieur, des Finances, de l’Industrie et de l’Agriculture, accorde une attention particulière à l’hygiène et à la valorisation des produits. Une sensibilisation accrue des acteurs du secteur est prévue pour renforcer ces pratiques, tandis que des initiatives seront mises en place pour améliorer la gouvernance et la compétitivité globale du faire.

Par ailleurs, un dispositif d’accompagnement spécifique sera destiné aux opérateurs informels, notamment les revendeurs souhaitant se structurer et accéder au statut d’auto-entrepreneur. Cette démarche vise à intégrer une part importante du secteur informel tout en stimulant la croissance et en rehaussan

Selon Lahoucine Azzaz, président délégué de la FNBP, ce contrat-programme est une réponse aux difficultés qui pèsent sur les professionnels du pain et de la pâtisserie, marqués par la concurrence d’unités clandestines souvent installées dans des conditions précaires. « Le gouvernement montre sa détermination à mettre à niveau un secteur essentiel pour les consommateurs et l’économie », at-il confié au quotidien

Ce nouveau plan, succédant à celui de 2011-2015, est très attendu par les professionnels qui espèrent voir ces mesures se concrétiser rapidement pour pallier les défis de la secte.

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