L’Algérie a récemment salué la production de sa première assemblée Fiat localement, un événement présenté comme une avancée majeure. Pourtant, une donnée essentielle souligne que 98 % des composants de cette Fiat Doblo proviennent du Maroc, arborant fièrement la mention « Made in Morocco ».
Cette situation a suscité des critiques acerbes de la part de l’activiste et journaliste algérien Walid Kabir. S’exprimant sur X, il a exprimé une attitude qu’il juge contradictoire, critiquant les autorités algériennes tout en mettant en lumière la dépendance aux pièces marocaines. « Fabriquez une seule pièce avant de poser des conditions aux Italiens », at-il ironisé, rappelant que même les pièces de rechange pour la Fiat Doblo assemblée en Algérie sont entièrement marocaines. Il n’a pas hésité à qualifier le régime algérien de « démon de l’Afrique du Nord ».
L’industrie automobile marocaine brille à l’échelle internationale, un point que Kabir n’a pas manqué de souligner. Avec une production annuelle dépassant les 700 000 véhicules exportés vers plus de 70 pays, le Maroc domine le marché africain. L’écosystème industriel marocain compte 250 usines et emploie près de 250 000 travailleurs, consolidant ainsi sa place de leader continental et de troisième acteur mondial en compétitivité après l’Inde et la Chine.
Malgré la forte demande pour la Fiat Doblo, les autorités algériennes ont imposé de nouvelles restrictions aux consommateurs locaux, selon plusieurs médias algériens. Cette stratégie semble refléter une tentative de contrôle qui, paradoxalement, met en lumière la contribution marocaine à ce projet.
Ce succès marocain s’ajoute à une longue liste de réalisations dans l’industrie automobile, illustrant la capacité du Royaume à s’imposer comme un acteur incontournable dans ce secteur en plein essor.
Source : bladi
