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Le scandale des airbags Takata continue d’affecter de nombreux constructeurs automobiles. Récemment, Citroën a appelé près de 237 000 propriétaires de C3 et DS3 dans le nord de la France à immobiliser leur véhicule en raison du risque lié à ces airbags défectueux. Mais la marque française est loin d’être la seule concernée.
De Volkswagen à BMW, en passant par Nissan et Toyota, de nombreux fabricants ont dû lancer des rappels pour des modèles produits entre 1998 et 2019. Une liste officielle publiée par le ministère de la Transition écologique recense pas moins de 30 marques impactées par ces défauts, avec des rappels en cours ou déjà planifiés. Voici quelques modèles concernés :
Audi
- A3 (2006-2013)
- A4 (2005-2008)
- A5 (2010-2011)
- Q5 (2009-2012)
- R8 (2016-2017)
- TT (2015-2017)
BMW
- Série 1, 2, 3, 4, 5, 6 (différentes générations entre 1997 et 2018)
- X1, X3, X4, X5, X6 (2000-2017)
- M2, M3, M4 (2014-2017)
Citroën
- C3 II (2008-2017)
- C4 II (2010-2018)
- C Zéro (2010-2017)
Volkswagen, Nissan, Toyota et bien d’autres…
Outre ces marques, d’autres constructeurs comme Chevrolet, Chrysler, Dodge, Ferrari, Ford, Honda, Jaguar, Jeep, Land Rover, Lexus, Mazda et Mercedes ont également dû rappeler certains modèles pour remplacer ces airbags défectueux.
Pourquoi ces rappels ?
Les airbags Takata présentent un risque majeur : en cas d’accident, leur déclenchement peut être anormalement violent, projetant des fragments de métal susceptibles de causer des blessures graves, voire mortelles. Selon le ministère des Transports, ces défaillances ont déjà provoqué plusieurs décès, notamment dans les régions où le climat accélère la dégradation des composants.
Si vous possédez l’un des modèles mentionnés, il est vivement conseillé de vérifier sur le site du ministère si votre véhicule est concerné et de prendre rendez-vous rapidement pour la réparation.