Emploi: une nouvelle hausse du SMIG en perspective
Après quelques hésitations initiales, les leaders d’entreprise semblent désormais ouverts à l’augmentation prévue du salaire minimum. Cette question figure à l’ordre du jour du prochain Conseil gouvernemental et tout semble s’aligner positivement. Ces informations sont extraites d’un article de L’Economiste.
En effet, les différends, souvent discrets, des derniers temps semblent s’effacer. La progression du projet d’augmentation du SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) et du SMAG (salaire minimal agricole garanti) est palpable, comme le relate L’Economiste dans son édition du 20 septembre. L’article précise : « L’augmentation du SMIG est en marche. Après plusieurs discussions entre la CGEM et le gouvernement, le projet de décret sera examiné demain, jeudi 21 septembre, lors du Conseil de gouvernement ».
De plus, il semble que le gouvernement et les dirigeants d’entreprise soient désormais sur la même longueur d’onde. Les discussions précédentes ont été constructives et les représentants du secteur privé ont exprimé leur confiance, affirmant ne plus s’opposer à la révision du SMIG, selon le journal.
Selon les prévisions, le salaire minimum marocain devrait s’élever à 3.111 dirhams, contre 2.970 dirhams précédemment. C’est la seconde phase de l’augmentation du SMIG, prévue pour ce mois de septembre, comme stipulé dans l’accord social du 30 avril 2022.
En contrepartie, les demandes clés des leaders d’entreprise semblent avoir été prises en compte : l’instauration d’une législation sur le droit de grève et la révision du Code du travail. Younes Sekkouri, ministre de l’Emploi, avait affirmé début septembre que ces initiatives progressaient bien.
La proposition de loi concernant le droit de grève est prête, a confirmé le ministre à plusieurs reprises. Cependant, les détails spécifiques et le calendrier d’adoption restent inconnus. Toutefois, il est probable que ce projet de loi, qui complète les lois organiques de la constitution de 2011, soit présenté au Parlement en octobre, au début de la session d’automne.
L’absence de législation sur le droit de grève expose les entreprises à des grèves imprévues, rendant les négociations difficiles, comme le soulignait la CGEM. Cette organisation patronale souhaite également garantir la continuité des services essentiels dans des domaines vitaux tels que les cliniques, hôpitaux, aéroports et transports.